Un Amour Impossible
Infos & réservation
Thème
Christine Angot retrace l’histoire de son enfance et la violence des traumatismes qu’elle a subis. Elevée seule par sa mère dans un relatif dénuement, elle ne découvrira que tardivement son père. Un père parti pour ne pas épouser sa mère et éviter ainsi toute mésalliance. Un père avec lequel la relation tournera très vite au cauchemar, aux viols et à la lente destruction.
Sa mère n’aura pas la force de réagir… et au soir de sa vie, elle et sa fille, devenue mère aussi, tentent au-delà d’une impossible explication, un espoir de reconstruction.
Cet homme a voulu les détruire, il a tout fait pour les humilier, les soumettre, les confondre même en niant leurs différences; il leur volait leur existence.
Elles le comprennent peu à peu. Elles cherchent des clefs ailleurs, dans la domination de l’homme, dans la puissance de l’argent, dans la haine de la différence…
Dans un huis clos alternant le sordide et la grâce, semblables et différentes elles se découvrent, elles se dévoilent, ici et maintenant.
Points forts
• Les deux actrices : époustouflantes dans ce duo qui retrace plus de 30 ans de vie commune, 30 ans d’amour caché par tant d’aveuglement, de mensonge, de honte cachée… Par elles deux, tout passe, tout transpire, tout respire cette souffrance, ces espoirs. Elles sont à fleur de peau. Nous aussi.
• La mise en scène dont la sobriété est d’une parfaite efficacité évoquant les lieux, les époques par le simple déplacement d’un ou deux canapés et de quelques lumières.
Quelques réserves
La première partie de la pièce, - les années de jeunesse - re-création de Christine Angot n‘a pas la force ni la puissance de la seconde. C’est un dialogue subtil mère /petite fille, un sujet difficile. Tout est juste mais semble un peu long.
Encore un mot...
Deux très grandes actrices.
Une atmosphère lourde, très lourde, l’amour aussi abîmé qu’il peut l’être…
et malgré tout merveilleusement exprimé, en écartant la culpabilité, la possibilité d’une renaissance.
Une phrase
« C’est l’organisation de la société qui est en jeu »
L'auteur
Christine Angot, romancière et dramaturge, développe un genre qualifié « d’autofiction ». Elle s’est vraiment fait connaître du grand public, en 1999, avec « l’Inceste » qui se vendra à plus de 50.000 exemplaires.
Prix France Culture en 2005 pour « Les Désaxés » et pour « Une partie du cœur », Prix de Flore en 2006 pour « Rendez-vous », Prix Décembre en 2015 pour « Un amour Impossible » ; c’est ce dernier roman autobiographique qu’elle a adapté avec Céline Pauthe pour le théâtre.
Si selon Céline Pauthe toute la seconde partie du livre était pratiquement déjà écrite comme une pièce dans le livre, Christine Angot a du complètement reprendre la première partie (celle de son enfance) pour l’adapter au théâtre.
Christine Angot retrace l’histoire de son enfance et la violence des traumatismes qu’elle a subis. Elevée seule par sa mère dans un relatif dénuement, elle ne découvrira que tardivement son père. Un père parti pour ne pas épouser sa mère et éviter ainsi toute mésalliance. Un père avec lequel la relation tournera très vite au cauchemar, aux viols et à la lente destruction.
Sa mère n’aura pas la force de réagir… et au soir de sa vie, elle et sa fille, devenue mère aussi, tentent au-delà d’une impossible explication, un espoir de reconstruction.
Cet homme a voulu les détruire, il a tout fait pour les humilier, les soumettre, les confondre même en niant leurs différences; il leur volait leur existence.
Elles le comprennent peu à peu. Elles cherchent des clefs ailleurs, dans la domination de l’homme, dans la puissance de l’argent, dans la haine de la différence…
Dans un huis clos alternant le sordide et la grâce, semblables et différentes elles se découvrent, elles se dévoilent, ici et maintenant.
Ajouter un commentaire