Tout va très bien

Le Grand Orchestre du Splendid nous convie à faire fête dans un grand bain de jouvence. Un spectacle qui devrait être remboursé par la Sécu …

Le Grand Orchestre du Splendid

Durée : 1h45

Avec

Xavier Thibault, Paul Maucourt, Claude Egea, Lou Volt, Michel Winogradoff, EmilieAnneCharlotte, Cassiopée Mayance, Frédéric Thibault, Antoine Hurault, Frédo Westrich, Aymeric Westrich, Damien Verherve, Dominique Vernhes, Vincent Turquoize

Notre recommandation

4/5

Infos & réservation

Le Café de la Gare

41 rue du temple

75004

Paris

01 42 78 52 51

https://www.cdlg.org/j/

11, 18 et 25 novembre, 2 et 9 décembre

Thème

Depuis près de 50 ans, le Grand Orchestre du Splendid poursuit l’aventure de concerts endiablés comme une profession hédoniste et musicale. Ils revisitent des airs de Ray Ventura, Duke Ellington, et autres standards de jazz ou de la chanson française, ainsi que leurs grands succès comme La salsa du démon, Jazz volant, Radio Pirate ou Macao.
L’aventure démarre en 1977 lorsque quelques amis musiciens professionnels se retrouvent pour répéter quelques chansons. Le Grand Orchestre du Splendid est né. Et il est toujours là …

Points forts

Au-delà des modes, le Grand Orchestre du Splendid, composé de 11 musiciens et 3 chanteuses, fait revivre des musiques intemporelles en follement entraînantes à base de swing pour en faire un spectacle total et festif.
Leur marque de fabrique réside dans la mise en scène des chansons composées comme des clips vidéo, et la folie communicative qui se transmet aux spectateurs. Ces diaboliques énergumènes gambadent sur scène comme des gamins, bien décidés à partager leur plaisir avec un public rapidement conquis.
Si leur musique pétille comme du Champagne, le succès du Splendid repose aussi sur la qualité et le talent de chaque musicien, chanteur et chanteuse qui livrent une partition impeccable. Avec une mention spéciale à la tonitruante section de cuivres …
La fête gagne rapidement la salle, ravi de retrouver ces joyeux troubadours venus jouer les trouble-fête. Le spectacle, sans aucun temps mort, se termine par une Salsa du démon débridée qui fit les délices des soirées de toute une génération.

Quelques réserves

Vous vous doutez bien qu’après un presque demi-siècle d’existence, la troupe n’est plus de prime jeunesse. Si la musique adoucit les mœurs, elle met aussi de l’huile dans les articulations. Le spectacle n’a pas pris une ride et nos sémillants septuagénaires s’en donnent à cœur joie.

Encore un mot...

Eclectique, atypique, jubilatoire … Le spectacle est un vrai bon moment de bonheur partagé.

Une phrase

Oui, je suis Belzébuth (horreur)
Je suis un bouc, je suis en rut (horreur, malheur)
Oui, oui, oui, je vis dans l'ordure (horreur)
Je pue la sueur et la luxure

Je fume, je bois, j'ai tous les vices
Et j'ai du poil partout sur les cuisses
Je vous déteste, je vous maudis
J'suis complètement pourri

Quand j'vois un gosse, j'lui fous une claque
Quand j'vois une vieille j'lui pique son sac
Je crache, je rote, rien ne m'arrête
Car aujourd'hui c'est la fête

C'est la, c'est la, c'est la
Salsa du démon
Salsa du démon
Salsa du démon
Salsa du démon ...

L'auteur

Le Grand Orchestre du Splendid est né en 1977 d’une jam sessions comme les musiciens de jazz en pratique toujours.
Il intègre l’équipe de Jean-Louis Foulquier et son émission Saltimbanques sur France Inter, où ils parodient avec humour les répertoires des grands noms de la chanson française.
En 1982, un documentaire leur est consacré, suivi par deux comédies musicales, Tam Tam au pays des noirs-blancs en 1986 et Couac en 1992.
Depuis, ils n’ont jamais cessé de donner des concerts en France et à l’étranger.

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