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Thème
Les dix dernières années de Maurice Ravel, imaginées par Jean Echenoz
Points forts
- Un décor tout bleu , déjà en place avant le début de la pièce, qui nous invite au rêve .
- Un texte original : une narratrice et un narrateur , chœur mixte à deux voix, incarnent, tour à tour, personnages témoins et situations. Maurice Ravel ,quant à lui ,se raconte à la 3e personne . L’histoire est ainsi mise à distance et ne progresse que par une succession de touches légères . La musicalité du texte d’Echenoz prend alors toute sa force.
- Des acteurs impeccables de justesse : ils savent à la fois être acteurs, narrateurs , mimes , musiciens …et ils ont la distance et l’ironie que possède le texte d’Echenoz.
- La musique : Andy Emler a su, dans ses compositions, s’inspirer de Ravel ; ces compositions et les différentes pièces choisies de Ravel, Stravinsky, Gershwin…permettent à la musique d’être le parfait contrepoint des mots.
- Une mise en scène fluide avec des idées simples et ludiques, comme le train miniature pour évoquer les voyages.
Quelques réserves
Le début de la pièce est surprenant, on peut « louper » le démarrage et ne pas s’embarquer avec les acteurs dans cet imaginaire .
Encore un mot...
C’est très original : si vous rentrez dedans dès le départ, c’est une belle croisière pleine d’humour ,de finesse et de sensibilité .
Sur un sujet difficile, la décrépitude d'un génie, Anne-Marie Lazarini parvient à nous faire passer une excellente soirée.
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