Pour 100 briques, T'as plus rien maintenant!
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Thème
Deux chômeurs Sam et Paul, inspirés par une série de braquage, décident de faire un hold up dans une banque pour s’en sortir; c’est le prétexte à une série de rebondissements, car rien ne se déroule évidemment comme prévu.
Points forts
. Ingéniosité des décors de Charlie Mangel qui plante l’action avec efficacité et créativité.
. Une pièce construite comme une farce classique, allant crescendo: acte 1, idée du hold up, conçu par deux chômeurs, plutôt dissemblables; acte 2, répétition du hold up et repérage; acte 3, action; acte 4, rebondissements….
. Un prétexte à une peinture plutôt gentiment moqueuse et caricaturale de personnalités bien endossées par des comédiens qui se glissent parfaitement dans leurs rôles : entre le nabot, stagiaire pistonné, le para impressionnant et impressionnable, la caissière bébête au rire cristallin, la vamp styliste, le directeur de banque , grande folle et nos deux braqueurs plutôt anti héros, on n'a pas le temps de s'ennuyer.
. Un humour qui fait penser à la troupe du Splendid, juste décalé. avec des clins d’oeil ici et là liés à l’actualité politique.
Le tout servi par une excellente mise en scène qui accentue le côté loufoque du comique de situation jusqu’à un dénouement aussi inattendu que réussi.
Quelques réserves
Un début un peu lent et répétitif qui pourrait être plus enlevé, insistant peut être un peu trop sur le côté mal assorti des deux protagonistes.
Encore un mot...
Une joyeuse comédie bien ficelée, et gentiment décalée. Un peu comme une BD à l’humour déjanté, mais non dénué d’une certaine poésie!
Une phrase
"Tu es une contrefaçon made in China!"
L'auteur
Didier Kaminka , réalisateur, acteur, dialoguiste, auteur, a contribué au cinema, entre autres, à :" Ma femme me quitte", "Promotion sur canapé"…"Les Cigognes n’en font qu’à leur tête"….
Au théâtre, il est l'auteur de " Viens chez moi, j’habite chez une copine", "La Solitude du gardien de but" et de "Pour 100 briques, t’as plus rien maintenant!", créé en 1975 qu’il a adapté en 1982 au cinéma pour Edouard Molinaro, avec Daniel Auteuil et Gérard Jugnot dans les rôles principaux.
Cette fois, le metteur en scène n'est autre que le fils de Gérard Jugnot, Arthur.
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