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Thème
Peter Pan, le garçon qui ne veut pas grandir, entraîne, en les faisant s’envoler, les trois enfants de monsieur et madame Darling au Pays Imaginaire. Il s’en suit des péripéties de toutes sortes, connues de tous mais plus haletantes les unes que les autres: les pirates, le capitaine Crochet, les indiens….
Points forts
. La mise en scène, les décors, les costumes sont plus que soignés. Ils sont fidèles à ce que nous imaginions, une pointe d’humour en plus. On est vraiment au théâtre. Le spectacle peut commencer.
. La magie opère immédiatement avec l’envol des trois enfants; le survol des paysages joliment dessinés est très poétique.
. On se laisse entraîner par l’enthousiasme communicatif d’une belle diversité de danse et de musique folklorique, indienne et plus contemporaine, à la chorégraphie parfaitement orchestrée, qui enchante et charme.
. Bravo aux enfants perdus, sympathiques, dépenaillées à souhait, attendrissants et plein d’entrain. Leurs mimiques sont parfaites.
. Le message du besoin d’une maman qui lit une histoire le soir, et qui prend soin de ses enfants résonne agréablement au coeur de tout un chacun... C’est un pays imaginaire plein de bon sens.
Quelques réserves
Dommage qu'on ne saisisse toutes les paroles des choeurs, à la fin.
Encore un mot...
Un spectacle magique et féérique, qui dépayse vraiment et emporte petits et grands.
Une phrase
« Les peaux rouges attaquent toujours à l’aube quand les blancs ont le courage au raz des pâquerettes ».
L'auteur
D’après le chef d’oeuvre écrit en 1904 par l’écossais Sir James Mathew Barrie, une belle adaptation de Martine Nouvel, qui avait déjà signé celle de « la Belle et la Bête » pour Guy Grimberg. Grimberg, qui a le talent plutôt rare de savoir faire d'un spectacle pour enfants un véritable spectacle pour adultes.
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