Oh my God !
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Thème
De nos jours, en Vendée, dans une petite paroisse, se prépare le spectacle de fin d’année. Sous l’œil bienveillant du père Alexandre, l’atelier est animé par Catherine Brunet, veuve depuis peu. Trois ados, dont son fils Théo, répètent chacun avec une marionnette mais celle de Théo n’en fait qu’à sa tête et va jusqu’à prendre son indépendance. Cette diablesse de puppet fait son show et, en disant tout haut ce qui se pense habituellement tout bas, elle va provoquer pagaille et scandales.
Points forts
1) La dualité qui éclôt à l’adolescence, cette prise de conscience que le monde des adultes ne correspond pas toujours à l’image qu’ils en donnent est bien résumée par cette marionnette, à la fois prolongement du poing du jeune Théo et incarnation du diable. Il y a du petit Hamlet chez ce tout jeune homme, une manière de soliloquer, de débattre avec lui-même, d’hésiter entre le bien et le mal, l’être et le pas être, et surtout, orphelin de père depuis peu, de désapprouver la nouvelle vie intime de sa mère.
2) Thomas Ronzeau, plus âgé que son personnage, a gardé la candeur d’un jeune adolescent qui va bien à Théo. Il anime sa marionnette avec facilité et se dédouble avec beaucoup d’aisance. Le rôle est compliqué mais il s’en sort haut la main.
3) Quatre bons décors, très réalistes, se succèdent sans temps mort sur le petit plateau du Théâtre Tristan Bernard.
Quelques réserves
1) Drôle de pièce au ton étrange, irrévérencieux. Entre potacherie salement réaliste et fable existentielle de mauvais goût, ni très drôle ni très touchante, la comédie peine à trouver un véritable équilibre, comme s’il manquait un parti pris, comme si le ton original s’était évaporé en traversant l’Atlantique. On sent bien que l’on devrait rire, s’exclamer, pouffer, s’indigner…., mais trop de hardiesse lasse.
2) Dommage que cette marionnette, ce Raymond parle autant ! On aimerait lui clouer le bec de temps à autre et laisser Théo s’exprimer un peu plus. Cela permettrait aussi à la pièce d’être plus courte !
Une phrase
Pièce américaine adaptée en français par Sébastien Azzopardi et Sacha Danino à qui l’on doit tant de spectacles originaux (« Le Tour du monde en 80 jours », « Dernier coup de ciseaux », « La Dame blanche »….), « Oh my God ! » dénonce les hypocrisies et les mensonges du monde des adultes. Certes le bon goût ne règne pas sur le plateau, mais après tout, pourquoi pas ?
Plus grave, l’insolence et l’effronterie de l’auteur ratent leur cible.
L'auteur
Originaire de Cypress au Texas où il est né en 1985, Robert Askins s’installe à New York en 2005 et commence une carrière d’auteur dramatique. Sa pièce « Hand to God », devenue « Oh my God ! » en France, est jouée à Broadway après avoir été créée dans le Off-Broadway. A Londres où elle est montée en 2016, elle reçoit cinq nominations aux Tony Awards, l’équivalent de nos Molières, dont celle de la meilleure pièce.
Commentaires
Un copié collé de la critique du site Atlantico, dommage de ne pas avoir pris le temps d'aller voir cette pièce qui bouscule le monde policé du théâtre.... irrévérencieuse, trash, certes, mais de très bons moments de rigolade. Cette pièce n'est pas à mon avis recommandée au moins de 14 voire 16 ans.
Bonjour Christophe,
Nous avons un partenariat avec Atlantico à qui nous fournissons toutes nos chroniques.
Il est donc normal que celle-ci soit identique.
Nous allons voir tous les spectacles, films, exposition et lisons tous les livres que nous chroniquons.
Merci de vous renseigner avant de remettre en cause notre professionalisme.
Bonjour,
Rien dans votre article n'indique votre partenariat, merci donc de le mentionner....
Bonjour Christophe,
Notre partenariat est mentionné dans la présentation du site.
Aussi, il est indiqué à plusieurs reprises sur Atlantico dans le corps de l'article que vous avez lu attentivement.
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