Offenbach et les 3 empereurs
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Thème
Lors de la grande Exposition Universelle, le ministre de l’Intérieur de l’époque sollicite Offenbach et lui demande d’interpréter ses plus grands succès en présence des trois empereurs venus à Paris pour l’occasion.
Offenbach s’empresse d’appeler à la rescousse sa divine cantatrice préférée, Hortense Schneider, alors qu’un des trois empereurs veut connaître le secret de l’immense popularité d’Offenbach.
Points forts
Christophe Barbier - Offenbach à l’accent germanique plus vrai que nature - est déjà un spectacle à lui tout seul, d’autant qu’il tient la note jusqu’à la fin, le bougre !
L’interprétation des trois comédiens est parfaite, chacun dans son rôle : Offenbach fait preuve d’une vivacité et d’un talent remarquables ; Pauline Courtin, magnifique Hortense Schneider avec un joli visage mutin et souriant, est fort avenante à voir tournoyer sur scène ; quant au pianiste, faux tsar mais vrai virtuose du clavier, il complète formidablement ce trio.
Ce périple musical nous permet de revisiter nos classiques d’Offenbach : La belle Hélène, La vie parisienne, La Périchole, entre autres.
Offenbach avait percé le secret du succès : ne pas se prendre au sérieux, mettre en avant la frivolité, la légèreté, la gaieté et surtout le rire.
Quelques réserves
Rubrique inutile ici !
Encore un mot...
Ce spectacle n’est que du bonheur : jeu parfait des comédiens, voix cristalline et virevoltante de la cantatrice, propos plein de bons sens du pianiste dont les doigts effleurent le clavier et l’humour à fleur de peau d’Offenbach.
Que demander de plus ? On sort de cet instant – trop court- enchanté.
Une phrase
« Je vais vous dire un de mes secrets, Majesté, puisque vous m’aidez à composer le spectacle des trois empereurs. Ce secret, c’est le rire… L’époque veut rire, rire de tout, rire d’elle-même. Eh bien, je la fais rire. Puisque la vie est absurde, puisque nous roulons à l’abîme, il faut s’amuser ! Faire la fête, c’est le plus important. Tous les vendredis, chez moi rue Laffitte, je donne des fêtes monstrueuses. »
« J’ai aussi fondé la “Compagnie d’assurances mutuelles contre l’ennui “, dont les membres sont décorés de l’Ordre du Hanneton ! La frivolité nous sauvera, Majesté. Il n’y a pas de frivolité sans musique. Et il n’y a pas de musique sans Offenbach… »
L'auteur
Christophe Barbier (né en 1967) a commencé sa carrière comme journaliste politique. Il a œuvré au Point puis à L’Express, qu’il a dirigé pendant dix ans.
Parallèlement, il n’a cessé de s’intéresser au théâtre, tout d’abord en amateur, puis rapidement en professionnel, et s’est investi dans l’écriture. Ainsi, il a proposé Le Tour du Théâtre en 80 minutes (2017), Le Cabaret de mai 68 (2018), Moâ Sacha (2019) et Mozart mon amour (2023).
Barbier a incarné Georges Mandel dans L’un de nous deux, François Mitterrand dans Elysée et Paul Morand dans Mademoiselle Chanel en hiver.
Enfin, on lui doit Le Dictionnaire amoureux du Théâtre, Une histoire de la Comédie-Française, plus divers essais politiques.
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