Les chemins d’amour
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Thème
Trois femmes - une comédienne, une soprano et une pianiste - vous entraînent sur les Chemins d’Amour.
Dans une mise en scène épurée, enlaçant textes et mélodies, elles partagent les tumultes de la passion, rêvent et se confient.
Points forts
Mélodies et textes éternels. Une invitation joyeuse et émouvante à laquelle nous convient Apollinaire, Musset, Shakespeare, Prévert, Frida Khalo … qui nourrissent avec une gourmandise particulière notre appétit des mots. Invitation portée sur les mélodies de Reynaldo Hahn, Duparc, Debussy, Poulenc… qui envoûtent nos oreilles de leurs paysages sonores et sensibles.
Une belle fluidité d’enchaînement. Accompagnée, pour ne pas dire portée par une merveilleuse pianiste au toucher fin et délicat, Moana Ferré égrène avec chaleur et sensualité ces perles incantatoires et vibrantes à l’être aimé, tandis qu’Elise Efremov s’enroule telle une glycine tendre autour de sa camarade, en l’habillant et la recouvrant de mélodies poignantes tantôt légères, tantôt brisées.
Une pianiste hors pair. Sous les arcs voûtés du théâtre Essaion, quel bonheur que ce voyage au cœur du monde sensible des notes et des mots mêlés !
Une très belle création lumière
Quelques réserves
On aurait souhaité une plus grande dramaturgie dans l’enchaînement des morceaux, en tirant un fil plus soutenu pour faire vivre les trois interprètes.
Encore un mot...
Comment ne pas suspendre pour un instant le temps dans une société si violente et faire une pause de félicité ?
Ce très joli trio féminin nous transporte pour un instant privilégié, volé à un quotidien qui a bien besoin de musique et de poésie : « Ô temps, suspends ton vol et vous heures propices , suspendez votre cours… ». Et l’on voudrait avoir pour mantra qu’en sortant : « Tout est calme et beauté, luxe, calme et volupté. »
Une phrase
Mon enfant ma sœur, songe à la douceur, d’aller là-bas, vivre ensemble… Aimer à loisir, aimer et mourir au pays qui te ressemble (…) »
« Les enfants qui s’aiment s’embrassent debout contre les portes de la nuit (…) »
L'auteur
On ne saurait, faute de place, faire ici le portrait de Louiguy, Edith Piaf, Guillaume Apollinaire, Gabriel Fauré, Armand Silvestre, Jacques Prévert, Frida Kahlo, Reynaldo Hahn, Théophile de Viau, Renée Vivien, Alfred de Musset, George Sand, Henri Duparc, Jean Lahor, Victor Hugo, Edward Elgar, Juliette Drouet, Charles Baudelaire, Paul Éluard, Louise Gillot de Saintonge, William Shakespeare, Claude Debussy, Stéphane Mallarmé, Paul Éluard, Frédéric Chopin, Emily Dickinson, Franz Liszt, Marceline Desbordes-Valmore, Marguerite Monnot, Erik Satie, Henry Pacory, Arthur Rimbaud, Cécile Chaminade, Rosemonde Gérard, , Francis Poulenc, ou encore Jean Anouilh !
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