L’envers du Music-Hall
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Thème
Lorsque Colette se lance dans une carrière de mime, elle a une trentaine d’années. Elle est alors séparée de son premier mari, Henry Gauthier-Villars, avec lequel elle a écrit la série des « Claudine » qui a connu un immense succès.
Cette expérience du music-hall, nouvelle pour elle, lui inspire ces textes kaléidoscopiques, écrits à la première personne du singulier, mélancoliques et drolatiques, qui retracent la vie de troupe, les numéros de caf’conc’ et les tournées parfois misérables.
Points forts
- L’actrice Danièle Lebrun : magnifique, spirituelle, alerte
- La vivacité de la langue de Colette
- Le ton doux-amer des textes
- La simplicité de la mise en scène
- La sobriété de l’ensemble
Quelques réserves
Je n'en vois aucun.
Encore un mot...
Servis avec fougue par une une interprète de haut vol, ces textes méconnus de Colette exhalent toutes leurs saveurs.
Colette + Danièle Lebrun = mariage heureux. Ticket gagnant.
Une phrase
« Je ne vois que le métier, la sueur, la peau qui est jaune, le découragement »
L'auteur
Plus connue pour les chefs d’oeuvre que sont « Chéri » ( 1920) « Le blé en herbe » ( 1923) , « La Naissance du jour » ( 1928) « Sido » ( 1930) ou « La chatte » ( 1933) Colette a publié « L’envers du Music Hall » en 1912 . Ce récit rassemble une vingtaine de courtes chroniques écrites au cours de sa brève carrière de mime durant laquelle celle qui n’avait pas encore obtenue la reconnaissance littéraire a écumé les théâtres de province.
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