Le Phoenix de ces Dames
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Thème
Elles entrent en scène vêtues de noir, perruques afro posées sur le crâne et premier pied de nez, elles tournent le dos au public. Ensuite ça démarre en trombe, trois pianistes autour d’ un piano électrique déployable ( le piano de prestige Phoenix), six mains, puis quatre, puis deux, et à nouveau six, dans un récital endiablé où les filles se poussent et pouffent, grattent le dos de leur voisine, tombent. Et jouent encore. Dans toutes les positions: debout, assises sur un tabouret trop bas ou trop haut, hop, chacune rattrape une note, à la volée, comme on cueille une fleur dans un pré.
L’ une d’ entre elles possède un sifflet et donne la cadence. Du grand répertoire, dont Jean Yanne disait autrefois, “que la musique classique ( ici des morceaux de Chopin, Beethoven, Bach, Rossini, Grieg) quand elle est belle, elle est belle.” Sur le clavier, un miroir permet aux spectateurs de dénombrer au moins trente doigts véloces. Soupirs, mimiques, chorégraphies burlesques, purs moments de poésie aussi, avec quelques bulles de savon qui s’ envolent vers l’ horizon...
Points forts
Une mise en scène déjantée qui conjugue partition chorégraphique et musicale
Un travail complexe d’ arrangements qui permet de conserver un bel équilibre entre les morceaux.
Une initiation au monde de la musique classique, avec la volonté de désacraliser certains rituels, de nous plonger dans une écoute différente.
Quelques réserves
- Aucune. C’est enlevé, gai, ludique, un spectacle à voir de sept à soixante dix sept ans. ( et même au delà)
Encore un mot...
De la musique avant toute chose disait le poète.
Une phrase
- Pas de dialogue ou alors quelques borborygmes difficiles à interpréter.
L'auteur
- La compagnie Musique à Voir est une association d’artistes ( musiciens, comédiens, peintres, danseurs, chorégraphes) qui ont choisi de mélanger différentes expressions artistiques pour les rendre accessibles au grand public.
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