Le Jeu de l’amour et du hasard
Co-production du Théâtre de l'Ouest Parisien (TOP)
ATTENTION: Fin DE CETTE PREMIÈRE ET COURTE SÉRIE DE REPRÉSENTATIONS, LE 8 MARS. Mais pas de panique, cette production sera prolongée, notamment dans toute l’Ile de France, de nouveau au TOP et également au théâtre de Suresnes, à partir de septembre-octobre prochain !
Infos & réservation
Thème
Silvia, fille d’Orgon, est promise à Dorante. Peu disposée à se marier, elle obtient de son père l’autorisation d’observer, sous le déguisement de sa suivante (Lisette), le jeune homme à qui sa famille la destine ; elle ignore cependant que ce dernier a eu la même idée qu’elle. Arlequin se fait donc passer pour Dorante, ce qui va engendrer disputes, soupçons, maladresses mais aussi un double jeu de personnalités extraordinaire et des quiproquos hilarants.
Points forts
1 La mise en scène
La mise en scène signée Laurent Lafargue est moderne et originale.
Au début de la pièce, on aperçoit un tourniquet en fer forgé au milieu de la scène qui nous rappelle les tourniquets de notre enfance.
Puis petit à petit, une autre ambiance s’installe. Des panneaux de murs se déploient et se retirent, ce qui donne une impression de changements de lieux. Le sol tourne, semblable à un manège alors que les comédiens évoluent sur scène.
Le décor est minutieusement étudié et on apprécie le progrès scénique. Un décor aussi moderne dans un aussi beau théâtre que le TOP, ça fait du bien !
2 La distribution
Les comédiens sont « pile poil » dans leur rôle. Les deux femmes sont jeunes, dynamiques et belles. On a une Silvia (Clara Ponsot) autoritaire, amoureuse qui jongle sans cesse entre deux sentiments : l’amour et le doute.
Manon Kneusé dans le rôle de Lisette est sincère, touchante et pétillante, c’est un délice ! Son rôle de servante un peu maladroite, parfois insolente, nous amuse.
Les garçons sont, également, excellents de justesse. Georges Bigot qui joue donc le personnage d'Orgon, le père de Silvia, a un côté très actuel. Un peu « gaga » de sa fille, Orgon souhaite avant tout son bonheur et la laisse donc faire un peu ce qu’elle veut.
Maxime Dambrin qui joue le frère de Silvia est impressionnant de vérité. Enfin, Pierric Plathier dans le rôle de Dorante, et Julien Barret dans le rôle d’Arlequin sont époustouflants. Leurs charisme et leurs aisance en scène enchantent le public. On a l’impression de voir deux jeunes d’aujourd’hui. Ils nous font éclater de rire et on aime ça !
On retiendra de cette distribution qu’elle est fraîche, brillamment choisie et qu’elle est généreuse. On partage avec bonheur 1h50 de théâtre avec ces comédiens, sans aucune difficulté!
3 Le texte
La beauté du texte de Marivaux ne peut que réjouir le spectateur. Cette pièce écrite en prose permet, de nos jours, d’actualiser les situations et de rendre les répliques plus « parlées » et « plus « naturelles ».
Quelques réserves
Je n’en vois pas… ou alors … certains comédiens ne parlent pas assez fort de temps en temps, ce qui nous empêche de suivre l’intégralité des répliques…
Encore un mot...
Où l'on voit que les meilleurs textes de Marivaux sont intemporels. Celui-ci n'a pas perdu un dixième de son sens et de sa fraîcheur. La prose aide beaucoup certes, mais le style est imparable et permet aux comédiens de jouir de cette langue magnifique.
Commentaires
J ai adoré un jeu d acteurs extraordinaires bravo une vrai reussite
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