L’Avare (MES Jean-Philippe Daguerre)
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Thème
On le sait, Harpagon est un vieillard avare qui ne manque pas d’énergie. Alors qu’il convoite une jeune et jolie femme de plus de quarante ans sa cadette, il organise pour sa fille et son fils des mariages arrangés avec des personnes fortunées dont il se moque de savoir s’ils sont amoureux. Son objectif principal est de préserver précieusement une cassette d’or.
Points forts
- La mise en scène est très réussie.
- On est épaté par la vivacité et l’énergie implacable exprimées ici par le personnage d’Harpagon qui incarne, on le sait, tous les vices d’un avare : mesquinerie, jalousie, convoitise, mauvaise foi, égoïsme. C’est caricatural mais… souvent si juste !
- Tous les ingrédients d’une bonne pièce de Molière sont réunis pour passer un bon moment : des personnages grotesques, à mourir de rire, des quiproquos sans fin, des jeux de farce, des tournures de phrases en prose merveilleusement trouvées.
Quelques réserves
Alors que le personnage principal est excellent, les personnages secondaires sont parfois en retrait, ce qui créé, à de rares moments, un certain déséquilibre.
Encore un mot...
Molière a de la chance: à la différence d'autres grands auteurs, tel Tchekhov, il est bien traité au théâtre cette année. En témoigne, également, cette autre version de L'Avare, elle aussi remarquable, présentée au Théâtre 14, dans une mise en scène de Frédérique Lazarini (cf chronique de Françoise Boursin/Culture-Tops jeudi 7 décembre).
L'auteur
Rappelons seulement que L’Avare fut la 22ème pièce de Molière. Elle fut jouée pour la première fois en 1668, et connut peu de succès à sa création. Mais le temps a bien fait les choses et L'Avare est désormais l'une des deux ou trois pièces les plus appréciées de Molière.
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