La Putain du dessus
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Thème
Errato, à peine rentrée des obsèques de son mari, Leftéris, policier corrompu, décide de tomber le masque.
Loin de l’image éplorée qu’elle donne à ses proches, elle cesse de faire bonne figure, nous livre ses réflexions sur sa vie .
Après une enfance soumise et malheureuse dans la Grèce rurale, elle épouse pour fuir sa famille le séduisant Leftéris, beau policier athénien dont elle est amoureuse.
Rapidement il va lui montrer son vrai visage de macho brutal et la réduire au rôle de servante.
Ne trouvant auprès de son mari que violence et désespoir, elle perd ses illusions.
Battue et trompée, elle vient de retrouver sa liberté et raconte avec passion son passé douloureux et ses espoirs dans un avenir meilleur.
Points forts
L’interprétation magistrale d’Emilie Chevrillon qui emporte le spectateur dans son univers triste et désespérant. Seule en scène pendant 1h30, elle rit, pleure, crie, menace, et nous fait partager ses émotions.
Une performance vraiment excellente et touchante.
Quelques réserves
Ce monologue souvent très noir, d’1h30, m’a paru un peu long, ceci malgré tout le talent d’Emilie Chevrillon et quelques pointes d’humour acerbe .
Et je n’ai pas bien compris la référence à la crise grecque ni aux « Femens » dont il est fait état dans le pitch. Il me semble plutôt qu’il s’agit de la puissante révolte d’une femme bafouée par sa famille et son mari, thème malheureusement universel.
Encore un mot...
Le cri d’une femme bafouée, qui est enfin libérée de nombreuses années de soumission et d’humiliation.
Une phrase
« Et dans le noir de la nuit, l’aube est arrivée dans ma vie. »
L'auteur
Antonis Tsipianitis, né à Athènes en 1965, est journaliste et écrivain. Il a publié trois romans et huit de ses pièces sont jouées à Athènes.
"La Putain du dessus", son plus grand succès, y est produit depuis six ans.
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