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Thème
Un jeune garçon rêve, dans une ambiance familiale douloureuse, de s’acheter un milan qu’il voit tous les jours dans sa cage chez un brocanteur. Il raconte à son père sa capture imaginaire… Son père feint d’y croire… L’enfant travaille une fois par semaine dans une maison de retraite en promenant des personnes âgées, pour aider sa famille pour moitié, l’autre moitié lui permettant de faire des économies pour acheter ce milan, sou après sou. Le père est malade et ne se lève plus et la mère, qui part tous les soirs, est l’objet d’un non-dit …
Points forts
- Un très beau conteur très incarné. Didier Bezace joue là son dernier spectacle en tant que Directeur du Théâtre de la Commune.
- Une atmosphère où les vraies valeurs prennent tout leur sens. La relation père/fils est faite d’un profond respect, d’amour mutuel et d’une belle confiance réciproque.
- Un texte intimiste, émouvant, poétique, pudique à l’extrême, avec juste ce qu’il faut comme musique pour remplacer les mots indicibles…
- Une scénographie simple, comme les personnages, avec juste ce moment magique où le milan plane au-dessus du champ de neige qu’est devenu la scène… On a envie de pleurer !
Quelques réserves
J’ai beau en chercher, je n’en vois pas vraiment… Peut-être qu’on ne rit pas du tout !
Et, si ! Le Théâtre de la Commune est vraiment très loin ! Mais sa nouvelle petite salle est très bien !
Encore un mot...
Cette mère présente/absente, dont les talons aiguilles descendant l’escalier rythment comme une pendule son départ tous les soirs, laissant ces hommes seuls à leur tristesse muette, ne fait qu’alourdir l’atmosphère.
Que représente donc ce milan dans ce contexte? La légèreté, la liberté, le rêve possible dans une petite vie écorchée ? L’espoir de s’envoler ? Tout cela, sûrement et encore plus !
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