Improvisible

. La scénographie sobre et rythmée, parfaitement orchestrée par  son compère Alain Sachs. Des moments forts se succèdent à d’autre plus légers.  Les jeux de lumière suivent les thèmes musicaux. Les seules  touches de couleurs sont les hauts de forme qui cachent les papiers tirés, en alternance, par les spectateurs et Didier Lockwood, et où sont écrits des phrases, des mots, des noms de musiciens qui seront prétextes à la création. 

. Une communion avec les spectateurs qui deviennent acteurs. Un échange se crée, certains spectateurs montent sur scène pour devenir la muse du musicien, avec pour résultat un portrait musical remarquable. L'imaginaire joue à plein, on rêve tout haut.

. Un spectacle unique car improvisé chaque soir. Une inspiration débridée qui fait feu de tout, d’une phrase , d’un mot. Tout est sujet à une interprétation spontanée. Tout cela donne l'impression d’un trop plein magique, qui semble couler de source. Un  vrai cadeau.

. Emotion intense  quand un spectateur se met au piano et s’installe pour un moment d' étonnant dialogue musical, pur instant de création.

 . Une dose d’humour et quelques pincées de philosophie chez ce « saltimbanque heureux », au bonheur communicatif, généreux.