Homme et Galant Homme
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Thème
Une troupe miséreuse de comédiens napolitains est embringuée dans une folle histoire d'adultère qui finit par échouer entre commissariat et asile de fous.
Points forts
- On rit beaucoup tout au long de cette farce, faussement déjantée, car sous le burlesque, parfois délirant, il y a une remarquable mise en valeur du métier de comédien et de sa grandeur, dans les oripeaux de la misère.
- Il y a,également, toute une variation très subtile sur les danger de jouer, dans notre société, avec les limites apparentes entre la folie et le bon sens.
- Ajouter à cela, deux grands numéros d'acteur: Jean-Jacques Blanc, en chef de troupe, cabotin pouilleux et magnifique, possédé par la passion viscérale de son métier. Yvette Poirier, en commissaire de police, quelque part entre Groucho Marx et la Guépéou.
Quelques réserves
Quelques longueurs. Mais si je suis bien informé, la troupe a compris la nécessité de faire les coupes nécessaires.
Attention : certains pourront être désarçonnés par ce théâtre qui tient à la fois de Goldoni, de Pirandello et des farces du Moyen Age, mais qui cultive l'auto-dérision, à travers une démarche associant l'absurde et le grotesque.
Encore un mot...
- Il y a bien, en province, des troupes remarquables. Avec des comédiens, comme Jean-Jacques Blanc et Yvette Poirier, quasiment inconnus à Paris et, pourtant, formidables.
- Comment avons-nous pu attendre 91 ans avant de monter, à Paris, cette pièce-symbole de l'oeuvre d'un auteur considéré, en Italie, comme un grand ?
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