Duras, La vie qui Va
Textes de Marguerite Duras.
Pour ne pas glisser vers la Catégorie "NON", par respect pour toute équipe, au demeurant excellente, mais qui, là, s'est, à mon sens, complètement fourvoyée.
Chiche, allez-y, je serais curieux d'avoir votre avis !
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Thème
A travers une sélection de textes, Claire Deluca et Jean-Marie Lehec ont cherché à nous montrer comment Marguerite Duras, écrivain, éminemment subtile, de l'intimité profonde, savait, avec humour et légèreté, côtoyer l'absurde, dans une vision plutôt pessimiste des choses.
Points forts
- Les deux ou trois minutes de prologue, où l'on entend , sans qu'elle soit annoncée, la voix, simple et grave, de Marguerite Duras. C'est poignant.
- Le jeu intense, hypersensible, de Claire Deluca, si naturellement "douloureuse".
- A sauver, peut-être, un moment de conversation avec un oiseau...
Quelques réserves
C'est très simple, et rédhibitoire: le spectacle s'achève sans qu'on ait l'impression qu'il ait vraiment commencé, tant les échanges proposés sont, le plus souvent, insipides.
Encore un mot...
- Je n'ai vraiment pas retrouvé, dans tout cela, cette petite musique, secrète, intime, sensuelle de l'auteur de "L'AMANTE ANGLAISE", qui éveille en nous ce que nous avons d'universellement durassien.
- Franchement, que resterait-il de la plus grande partie des extraits choisis là, s'ils n'étaient pas signés Duras ?
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