Duras, de tout…de rien…de rien du tout
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Thème
Marguerite Duras disait: « Ce sont des gens qui parlent et que la parole entraîne. Qu’est-ce qu’ils ont en commun ? Une certaine folie. Il y a là-dedans une gaieté essentielle, un pessimisme joyeux. Un pessimisme qui a le fou rire, si vous voulez. Au fond de tout cela, bien sûr, il y a une intuition de l’absurdité ».
Points forts
1/ Un texte ciselé qui déroule le fil de l’humour absurde de Duras.
2/ Les comédiens, tout en nuances, nous tricotent avec un fil à dentelle un portrait de l’absurde ordinaire.
3/ Une mise en scène épurée pour laisser place au texte et à la finesse du jeu des comédiens.
Quelques réserves
Le théâtre La Reine Blanche est une salle trop méconnue. Espérons que ce spectacle lui serve de lettre de noblesse...
Encore un mot...
En sortant, ravie, je me suis dit: «Je viens d’assister à un miracle : une nouvelle pièce de Duras ! La pièce que j’attendais, celle qui révèle définitivement son humour et son regard malicieux et absurde sur l’humain". Ce n'est pas rien...
Une phrase
" A force qu’il y a tout, à la fin il n’y a plus rien. Avant c’était mieux. C’était dans l’autre sens. C’était plus logique. Il n’y avait rien mais il y avait tout puisqu’il n’y avait que ça. "
L'auteur
L’auteure originale est Marguerite Duras mais ici, elle co-signe, en quelque sorte, avec Claire Deluca et Jean-Marie Lehec, une création magistrale. Une adaptation autour de son humour.
Claire Deluca pratique le durassien depuis toujours. Elle a travaillé avec Duras, joué dans une dizaine de ses pièces et a créé « La Musica ».
Jean-Marie Lehec, metteur en scène et chanteur, vient du lyrique. Avant de diriger l’Espace Kiron et de rencontrer Claire Deluca.
Tous les deux sont animés par une même passion et ils signent, ici, une création faîte d’une dentelle de textes, de phrases et de mots piochés dans l’oeuvre de Marguerite Duras, pour nous révéler sur scène tout son sens d'un humour absurde.
Marguerite Duras disait: « Ce sont des gens qui parlent et que la parole entraîne. Qu’est-ce qu’ils ont en commun ? Une certaine folie. Il y a là-dedans une gaieté essentielle, un pessimisme joyeux. Un pessimisme qui a le fou rire, si vous voulez. Au fond de tout cela, bien sûr, il y a une intuition de l’absurdité ».
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