Come Bach
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Thème
C’est à l’immense compositeur que rendent hommage les quatre musiciennes. En toute liberté, cassant tous les codes du classicisme, le Quatuor nous entraîne dans une aventure musicale débridée, pleine de surprises, de charme, d’humour et d’émotion.
- En somme, un Bach « déstructuré », pour reprendre une formule en vogue… en tout état de cause brillamment revisité !
Points forts
Elles sont quatre musiciennes - une chanteuse, une pianiste, une contrebassiste, une hautboïste - quatre virtuoses aux personnalités décoiffantes, quatre interprètes fantasques et décalées, qui occupent durant une heure le plateau du Lucernaire en une chorégraphie musicale déjantée autour de la vie et de l’œuvre du grand Jean-Sébastien.
Le spectacle commence dans le noir par une voix nous annonçant, à la manière des insupportables répondeurs d’entreprise, que nous sommes « bienvenus chez Come Bach », nous indiquant de choisir le motif de notre appel en appuyant sur la touche 1, 2, 3 ou 4, avant de nous informer que notre interlocuteur étant en ligne, on nous propose une attente musicale qui n’excédera pas… 60mn.
Le ton est donné. On sourit, et quand on connaît Anne Baquet, on sait que ces 60 minutes-là, on ne va pas les regretter ! Qui l’a déjà vue dans ABC d’Airs n’a pas oublié ces yeux qui frisent, cette mine impertinente, la drôlerie qui se dégage de tous ses gestes et de toutes ses mimiques.
Quand l’une nous fait vibrer au son charnel de son hautbois ou de son cor anglais, l’autre nous emporte au piano dans une toccata enfiévrée, la troisième se délecte d’un chant d’amour à n’en plus finir, tandis que la dernière enflamme sa contrebasse.
Avec ces quatre là, le voyage est plus que réjouissant : on en sort ragaillardi et revigoré !
Quelques réserves
- S’il en fallait une… Anne Baquet nous a tellement habitués à son irrésistible drôlerie qu’on est peut-être un tout petit peu frustré d’en ressentir un peu moins, quantitativement, que dans l’éblouissant ABC d’Airs. Mais, chut! … Il ne faut jamais comparer!
Encore un mot...
Toujours autant de plaisir à fréquenter le Lucernaire, avec son bar-restaurant tout à fait accueillant et sa librairie !
- Dans ce cadre, Come Bach propose une série de variations drolatiques autour de Bach et consorts, dans un voyage musical qui n’est pas que comique : les quatre musiciennes accomplies sont capables de varier et d’improviser à l’infini autour des grands thèmes du « Dieu des musiciens »…
Une phrase
Jean Sébastien Bach (1685-1750) - le « Dieu des musiciens » pour paraphraser Berlioz (« Bach c’est Bach comme Dieu c’est Dieu ») - est celui dont Chopin dit qu’il est un astronome qui découvre les plus merveilleuses étoiles, le maitre de l’harmonie et du contrepoint, de la fugue et de la cantate.
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