Coiffure et confidences

Du très bon boulevard vitaminé
De
Robert Harling
Adaptation de Didier Caron
Mise en scène
Dominique Guillo
Avec
Marie–Hélène Lentini, Léa Francois, Anne Richard, Sandrine Le Berre, Isabelle Féron, Brigitte Faure
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Théâtre Michel
38 rue des Mathurins
75008
Paris
0142653502
Jusqu’au 8 mai 2016: du mercredi au samedi à 21h; les samedis et dimanches à 16h15.

Thème

Therèse Beauty, le salon de coiffure tenue par Thérèse à Paimpol dans les années 80,  est le lieu de rendez vous de quelques clientes qui partagent gaiement  confidences, potins, problèmes conjugaux et ennuis. Joie et rire en ce lieu de partage, alors qu’elles sont toutes au courant de l’épreuve  que l’une d’entre elle traverse. 

Points forts

- Une pièce chorale dans un charmant petit théâtre qui se prête bien à ce moment intimiste.

- C'est joliment enlevé et beaucoup plus profond qu’il ne parait au premier abord. Ici on ne refait pas le monde comme dans un bar mais la vie, sous toutes ses facettes, avec ses joies, ses peines, ses drames. Des tranches de vie en direct.

- Les caractères de chacune sont très typés, parfaitement mis en valeur par des  comédiennes époustouflantes de vérité, qui s’amusent et se chamaillent et affrontent leur vie devant nous avec brio. La patronne Thérèse, drôle , fantasque et bonne, interprétée par Marie Helene Lentini en pleine forme ;  Brigitte Faure, parfaite en  militante féministe; Sandrine Le Berre,  une ingénue idéale; Anne Richard, tellement  émouvante et juste dans le rôle de Jeanne, la mère de Magali, parfaitement "enlevée" par Lea François.

- Les hommes, souvent au centre des confidences,  sont séduits par cette comédie qui leur ouvre les portes d’un lieu très chasse gardée par les femmes complices et solidaires.

- On est pris entre l’humour, et la gravité des confidences et des situations. Ecoute,  partage, entraide féminine.

Quelques réserves

Je n’en ai pas vu.

Encore un mot...

Une comédie émouvante et vitaminée,  on passe du rire aux larmes. Une belle leçon de fraternité féminine.

Une phrase

- ‘Il y a tellement d’électricité statique dans ces peignoirs que j’attire tout sauf les hommes et l’argent.’

- Toi, ne me cire pas les pompes, j’ai mis des claquettes’

Et ce dialogue:
  - C’est comme si j’étais seule au monde, cela fait 20 ans qu’il a les fesses incrustées dans le canapé.
  - Change.
  - Quoi, de canapé ?
  - Non, de mari !
 

L'auteur

Américain, Robert Harling, originaire de Louisiane,  s’installe , jeune diplômé de droit, à New York en 1978. A la suite d’un drame personnel, la mort de sa jeune soeur diabétique, il écrit Steel Magnolias, pièce à l’origine du film Potins de Femme avec Julia Roberts, Sally Field et Shirley MacLaine.  Cette pièce, proposée ici sous le titre "Coiffure et Confidences", et traduite en soixante dix langues, sera un succès. Il est également scénariste : Le Club des Ex, Une Affaire de Coeur…

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Du bon "boulevard", sans prétention, actuel et drôle.

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