Chroniques festivalières d'Avignon - 19 juillet

• Yé (l’eau) - Yann Ecauvre et Kerfalla Camara

Chorégraphe : Nedjma Benchaïb, Mounâ Nemri

Avec : Hamidou Bangoura , Momo Bangoura , Amara Den Wock Camara , Bangaly Camara , Ibrahima Sory Camara , Moussa Camara , Sekou Camara , Facinet Camara , Aicha Keita , Bangaly Sylla , Fode Kaba Sylla , M’Mahawa Sylla , Amara Tambassa , Mamadouba Youla

Scala Provence à 11H45

Comment parler ou danser les dangers qui guettent la planète, c’est ce que réussit la compagnie dans cette composition acrobatique et chorégraphique. Un sol jonché de bouteilles plastiques écrasées, tout un groupe qui se bat pour une goutte d’eau… un début en tension pour cette chorégraphie atypique. Tout est puissance, force, combat, acrobaties, voltige impressionnante à plus de 4m. Un public chauffé à blanc réagit à chaque saut qui s’enchaîne à un rythme effréné. C’est du grand spectacle en même temps qu’un cri d’alarme pour la planète. 

Recommandation : 5 cœurs

• Toutes les choses géniales – Duncan Macmillan

Mise en scène : Stéphane Daurat

Avec : Catherine Hauseux

Théâtre Condition des soies à 10H10

Durée : 1H15

Un enfant de 7 ans, pour redonner le goût de vivre à sa maman, commence à rédiger une liste de tout ce qui est génial dans le monde, tout ce qui vaut la peine de vivre…
1- Les glaces. 2- Les batailles d’eau. 3- Rester debout après l’heure habituelle et avoir le droit de regarder la télé…
L’enfant grandit. La liste s’allonge…jusqu’à atteindre un million de choses géniales !

Recommandation : 5 cœurs

• Camus, Sartre miroir d’enfance - Albert Camus et Jean-Paul Sartre

Mise en scène : Cliff Paillé

Avec : Alexandre Cattez, Cliff Paillé

Scala Provence à 16H30

Durée : 1H15

C’est l’occasion à travers deux essais de ces monuments de la littérature - Sartre avec Les mots, Camus dans Le premier homme -  de comprendre mieux dans leurs récits d’enfance ce qui les a construits. Sartre et Camus, deux mondes différents. Une enfance âpre et ardue pour le petit Albert, une enfance plus confortable pour Jean-Paul, mais sans cesse dans l’invisibilité des siens. Cliff Paillé et Alexandre Cattez incarnent avec jubilation ces deux grands hommes. Ils jouent dans tous les sens du terme et la proximité avec le public renforce cette intimité qui nous intègre au plus près de leurs émotions. Une agréable initiation pour les néophytes, l’envie de replonger dans les œuvres pour les aficionados. Merci Messieurs !

Recommandation : 4 cœurs