Chère George Sand
Durée : 1 heure 10
Infos & réservation
Thème
Ce spectacle est tiré des digressions philosophiques et humoristiques d’Histoire de ma vie, ainsi que de la correspondance de George Sand, notamment avec Flaubert.
Ce seul en scène nous remet en mémoire le personnage de cet écrivaine en avance sur son époque sur nombre de points.
Points forts
L’interprétation magistrale de cette comédienne qui illumine le plateau avec une diction parfaite, extrêmement claire. Emmeline Naert est d’une gaieté folle et communicative, virevolte sur la scène avec son tableau dont elle égrène les feuilles avec assurance.
Les textes proposés ici et choisis fort judicieusement donnent envie de se replonger dans les écrits de George Sand, d’un modernisme confondant. Nous avons ici la confirmation de la démarche humaniste de l’auteur, de sa philosophie de la vie et de son humour sans faille.
La manière très amusante qu’a la comédienne de faire participer le public qui ne demande que cela !
Quelques réserves
- Au début, on peut être surpris par la voix puissante de la comédienne dans cet espace si petit, puis finalement, l’on s’en accommode très bien.
Encore un mot...
L’interprétation superbe de George Sand par Emmeline Naert montre combien la première était une humaniste pleine de sagesse, avec des idées très en avance sur son époque, maniant tout à la fois la poésie, l’humour, la philosophie, la compréhension de la vie.
Voilà un spectacle vivifiant, d’une santé revigorante, un ode à l’air pur de la campagne, accompagné d’un fond musical moderne.
Une phrase
George Sand nous prévient d’emblée : « Je ne suis pas une sainte ! »
Et, au fil du spectacle, l’on a glané les phrases suivantes :
« J’aime la rêverie, la méditation, le travail. »
« Le désir est beaucoup, la possession peu de choses. »
« Une seule vérité : l’art, c’est le beau, la morale, le bien et la politique, le juste. »
L'auteur
George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Dupin de Francueil (Paris – 01.07.1804, Nohant 08.06.1876), fut mariée au baron Dudevant, et devint à la fois romancière, dramaturge, épistolière et critique littéraire.
C’était une personne profondément humaniste, engagée politiquement, très attachée aux problèmes de la condition féminine. Trois œuvres auront marqué sa carrière : Indiana, son premier roman en 1831, La mare au diable et La petite fadette.
Sa vie privée, notamment en compagnie de de Musset et de Chopin, a choqué, sans qu’elle s’en soucie outre mesure. Cette avant-gardiste entendait vivre à sa guise.
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Commentaires
Ce joli titre Chère George Sand me rappelle celui d'un livre de Jean Chalon, qui fut un brillant critique littéraire du Figaro. Titre identique paru il y a longtemps chez Plon. Le metteur en scène a t il rendu à l'auteur Chalon ce qui lui revient ??
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