An American in Paris
Les points faibles contrebalançant en partie les points forts...
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Thème
Paris vient d’être libéré. Le GI Jerry Mulligan choisit de rester pour se faire un nom comme artiste peintre. Il croise Lise et en tombe amoureux. La jeune fille est vendeuse aux Galeries Lafayette, mais aussi danseuse. Adam, un compositeur juif américain, et Henri, un aristocrate parisien, se disputent son amour. La situation semble sans issue. C’est sans compter le miracle de la danse.
Points forts
La danse, la musique, le chant vous emportent dans un tourbillon de rêverie évoquant les films hollywoodiens du temps où toutes les histoires du monde se dansaient et se chantaient sans complexe. Avec une grâce extrême, Leanne Cope, du Royal Ballet, se glisse dans les pas de Leslie Caron en une Lise charmante et délicate, tandis que Robert Fairchild, étoile au New York City Ballet, nous fait oublier l’inoubliable Jerry Mulligan de Gene Kelly. C’est tout dire.
Envolées dans les cafés, les rues de Paris, sur les bancs, le long de la Seine, quelques pointes… et toujours cette musique, ce jazz envoûtant. Le spectacle est charmant, la danse, un plaisir partagé. "Un américain à Paris" est une fête papillonnante, à perdre le souffle comme en témoigne le ballet final où Leanne Cope et Robert Fairchild s’unissent en un pas de deux d’une légèreté presque immatérielle.
Quelques réserves
Si, par ses proportions hors norme, la scène du Chatelet, théâtre mythique construit en 1862 par Gabriel Davioud, se prête à merveille à la comédie musicale, le vieil adage « less is more » semble d’actualité. Les changements incessants de décors et leur profusion nuisent à la poésie de la pièce. A croire que Christopher Wheeldon, le metteur en scène, s’acharne à montrer un Paris nostalgique, un Paris de carte postale pour Américains par peur que le spectacle – un peu trop long, 2H30 - ne lui échappe. On baille parfois. Et on s’en veut. Gershwin mène le bal…
Encore un mot...
On vient là pour la danse, le chant, la musique de Gershwin...et le théâtre de Davioud!
L'auteur
Composé par George Gershwin, en 1928, Un Américain à Paris, est un poème symphonique d'une vingtaine de minutes. Adapté en 1951 au cinéma par Vincente Minnelli et interprété par Gene Kelly, Leslie Caron et Georges Guétary, il est pour la première fois transposé sur scène, au théâtre du Chatelet, avant d’être produit à Broadway.
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