Une nuit particulière
Parution le 1er mars 2023
188 pages
19€
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Thème
Une nuit dans Paris, une femme choisit un homme pour oublier le présent qui est en train de se jouer dans son appartement : son mari qui la quitte.
Les thèmes sont ceux de l’amour, l’amour d’une vie, l’amour de la vie mais aussi de la mort, de la fin de vie choisie ou pas et de celui qui reste quand l’autre part.
La part belle est donnée aux femmes dans ce livre, et à l’exacerbation du sentiment amoureux.
Points forts
Le point fort de ce livre est le magnifique hommage qui est rendu aux femmes, mères, amantes, épouses, filles. C’est une ode à la femme amoureuse.
Autre point fort, une belle écriture recherchée, des citations, des extraits de chansons… c’est un beau texte, élégant et intelligent.
La construction est aussi intéressante, à défaut d’être originale. Tout d’abord la rencontre du point de vue d’Aurore, femme sur le point d’être quittée, puis, la même rencontre vue par Simeone. Ces deux là ne se rencontrent pas par hasard, et c’est là, le suspens du livre.
Quelques réserves
Malgré le peu de pages, la rencontre décrite deux fois donne une impression de « déjà lu » et de redites un peu agaçante.
A mon goût, et je souligne que c’est vraiment de mon point de vue, j’ai trouvé le texte trop lyrique et trop mélodramatique, ce qui, au fil de la lecture m’a rendu le livre un peu mièvre et m’a tenu à distance de ce texte sur l’amour.
Encore un mot...
Le désespoir des deux personnages principaux rend vraiment cette lecture très particulière et c’est un livret d’opéra que l’on finit par lire : on n’y croit pas.
Une phrase
- « Que retient-on de quelqu’un qui part hormis son dernier regard – toujours un regard de vaincu, d’ailleurs.
On se retrouve alors seul mais on oublie qu’on l’a toujours été. On s’est juste accouplés le temps de la traversée, le temps d’une vie, entre deux vides.
La joie, c’est la traversée. La violente beauté des vagues, la caresse des embruns.
C’était ça la vie. Traverser avec toi. Etre avec toi. » (page 74)
- « Tu vois Olivier, le temps d’un baiser je t’oublie entièrement.
Je suis de nouveau dans la vie, le tumulte.
Je suis de celles qui tombent si elles ne dansent pas.
Je suis belle, et commence à penser que Breton et ses Surréalistes avaient raison. L’amour n’est pas la beauté de la femme, mais la transformation qu’il provoque sur celle-ci. » (page 87)
L'auteur
Grégoire Delacourt est un écrivain de langue française né en 1960 qui a publié une dizaine de romans. Ces livres ont fait l’objet de plusieurs adaptations au cinéma ou au théâtre. Il a été le finaliste de nombreux prix littéraires.
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Commentaires
C'est beau, intense, poétique et dans un monde où les sentiments se diluent rapidement, ça fait rêver et n'est ce pas le but du roman ?
Comprends pas !
Pourquoi au début du livre une mère perd son enfant ? Et on n'en parle plus !
A la fin on apprend qu'il a une énorme tumeur au cerveau, donc il la quitte parce qu'il sait qu'il va mourir ?
un peu décue !
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