Dommage, ça aurait pu être mieux...
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Thème
Simon, de retour d'une session de surf avec deux amis par un matin glacial, est tué dans un accident de voiture. S'enclenche alors le parcours urgence-réanimation-mort cérébrale, avec la question imminente et bouleversante pour les parents du don d'organes de leur fils et la transplantation qui suit orchestrée de façon millimétrique dans un intervalle de 24 heures.
Points forts
1 La description de toutes les étapes de ce processus de "transfert de vie" - de l'accident à la transplantation elle-même - avec l'entrée en jeu de tous les intervenants médicaux, urgentistes, infirmier coordinateur, recherche de compatibilité entre donneur-receveur, chirurgiens .....
2 Une analyse psychologique très fine et poussée des protagonistes et des situations : d'abord le déroulement de la session de surf, la fatigue et l'accident qui s'en suit, la douleur et la détresse sans fond des parents face à cette question du don d'organes....
3 L'exploration des mouvements du coeur porteur de toutes les émotions, la vie d'avant, la décision de donner ou pas ; l'espoir, l'angoisse et l'excitation de celle qui va recevoir et apprendre à vivre avec le coeur d'un autre.
4 Tension émotionnelle et tension de l'action en 24 heures chrono.
Quelques réserves
1 Des digressions poético-métaphysiques et les dérives sur des pans de vie de certains personnages qui n'apportent rien, alors que le sujet de fond est suffisamment dense et riche.
2 Un style d'écriture pour le moins particulier avec des phrases déstructurées - ça commence mais on ne sait pas où ça va aboutir - qui se déroulent sans fin et d'une longueur inouie, des figures de style et certes une richesse de vocabulaire mais c'est parfois incompréhensible, et tout ça finit par lasser.
Encore un mot...
On est happé et touché par cet hymne à la vie mais souvent aussi on décroche de cette écriture si particulière que je trouve, personnellement, difficile à lire. Ca pourrait être excellent mais pourquoi en faire autant avec tant de longueurs ?
Commentaires
comment peux t'on oser écrire cela? Ce roman est une merveille saluée par l'ensemble de la critique, et vous, marie ruffin, vous avez écrit quelquechose d'autre que cette stupide critique pour oser dire ça aurait pu être mieux?
J'adhère tout a fait à l'analyse et regrette le style trop ampoule malgré un sujet très passionnant
Son style emphatique poussé au paroxysme est épuisant, les personnages sont lourds, le passage de Rosa comédienne qui mime une angine de poitrine est un sommet. C'est tellement grotesque qu'on se demande si l'auteur se fout de son lecteur.
Dommage car il y a une belle énergie mais trop de clichés, d'adjectifs, de superlatifs, de sublimation ridicules.
Merci pour cette critique ! c'est exactement mon ressenti à la lecture des...10 premières pages ! je ne sais pas si je vais poursuivre tellement le style m'épuise.
Je viens de me trouver sur les rayonnages d’une bibliothèque amie sur lesquels je vais l’empresser de le remettre. Comme c’est lourd et indigeste ! Épuisée après une cinquantaine de pages, j’abdique. Du coup je pianote sur Google pour voir si je suis la seule à trouver insupportable ce livre tant récompensé et tellement encensé. Bizarre...
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