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Thème
Après nous avoir conté les aventures d’un fakir emboîté dans une armoire Ikéa, puis d’une factrice volante, Romain Puértolas fait, cette fois, ressusciter Napoléon Bonaparte.
Repêché avec son cheval Vizir, en parfait état de conservation, par un chalutier norvégien dans les eaux glaciales de la mer du nord, l’empereur décongèle au moment des attentats djihadistes de Paris.
Après presque deux siècles d’absence, il découvre, ahuri, le monde d’aujourd’hui.
Emerveillé devant toutes les nouvelles technologies et le coca light qu’il adore, il déchante vite lorsqu’il comprend que la France estinfestée par le terrorisme islamiste.
Toujours l’esprit conquérant, Napoléon part en Syrie pour éradiquer Daech, aidé de son armée, constituée de ses descendants et des danseuses de french cancan du Moulin Rouge.
Points forts
- L’idée en elle-même de repêcher Napoléon congelé et de le faire revivre à notre époque est non seulement originale mais drôlissime. Un vrai départ en trombe !
- Une imagination débordante, des expressions et des comparaisons hilarantes…
- Une écriture vive et originale qui sert à merveille un monde et des personnages absurdes et loufoques.
Quelques réserves
- Une audacieuse et formidable idée comme point de départ ne suffit pas à tenir le lecteur en haleine pendant 350 pages. Le livre est beaucoup trop long. En tout cas, moi il m’a perdue vers la 200 ème page.
- Même si toutes ces formules et ces clichés sont parfois très drôles, on finit par se lasser, car on perd complètement le fil de l’histoire.
- Les messages que l’auteur veut faire passer sont trop souvent récurrents, lourds et trop longs.
Encore un mot...
J’étais impatiente de retrouver Romain Puertolas, car ses deux derniers romans m’avaient conquise. Même si je reconnais qu’il déborde toujours d’imagination et de talent, il y a vraiment 150 pages inutiles dans celui-ci.
A force d’en faire trop, Puertolas s’est un peu perdu. Dommage, le début laissait présager une suite étincelante, mais ça ne décolle pas et la magie n’opère plus. Triste ! J’étais pourtant prête à m’envoler comme Providence, la factrice…
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