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PRINTEMPS 68, LE SWINGING LONDON ET LE FLOWER POWER SUBMERGENT LONDRES. TOUTE LA GRANDE BRETAGNE? NON, PAS TOUT À FAIT. ALORS QUE DES JEUNES FILLES ARRACHENT LEUR SOUTIEN- GORGES DANS DES FÊTES SOUS ACIDE, UNE POIGNÉE D'IRRÉDUCTIBLES PRÉPARE LA SAISON MONDAINE DES DÉBUTANTES. UN MONDE OÙ IL FAUT S'ACCROCHER AUX BRANCHES DE SON ARBRE GÉNÉALOGIQUE POUR Y ÊTRE ACCEPTÉ. DAMIAN BAXTER, JEUNE RASTIGNAC, SUJET DE SA MAJESTÉ, BEAU ET AMBITIEUX, Y PÉNÈTRE PAR EFFRACTION INTELLECTUELLE, INTRODUIT PAR UN AMI DE CAMBRIDGE, ÉTUDIANT COMME LUI. LORS D'UNE SOIRÉE AU PORTUGAL, LEUR AMITIÉ VOLE EN ÉCLATS. APRÈS QUARANTE ANNÉES DE SILENCE, BAXTER REPREND CONTACT ET PRIE LE NARRATEUR DE RETROUVER L' ENFANT QU'IL AURAIT EU AVEC UNE DE SES CONQUÊTE D'ALORS, AFIN DE LUI LÉGUER SON IMMENSE FORTUNE. COMMENCE UN LONG RETOUR VERS LE PASSÉ DANS CE MONDE ARISTOCRATIQUE QUI A VACILLÉ.
Points forts
Une écriture délicieusement british pour décrire un monde suranné dont la perfide Albion a le secret et que l'auteur connait de l'intérieur. Un univers fait de comtesses et de lords qui ont vu leur fortune immense se muer en désillusions intenses.
On assiste à la dernière valse d' un monde qui revêt ses costumes d'élites parce que, croient-ils, sans costumes il n'y a plus d'élite. Un monde que Lilibeth la seconde a vu elle aussi exploser au sein de sa propre famille.
Quelques réserves
La traduction est bonne, sans plus . Si vous pouvez le lire dans la langue de Shakespeare n'hésitez pas, vous y trouverez ce petit supplément d'âme qui fait la différence.
Encore un mot...
Comme le confie l'auteur, "le véritable sujet du livre, c'est le temps qui passe." Pour le lecteur c'est le décryptage d'une classe et d'un pays en pleine mutation.
L'auteur
Julian Fellowes est né en 49, d'un père diplomate et d'une mère "sauvage, presque anarchiste" selon ses dires. Pur produit de l'aristocratie anglaise, il commence une carrière d'acteur et d'écrivain. C'est surtout par son talent de scénariste qu'il connait la consécration. Sa participation pour le "Gosford Park", en 2002, d'Altman, lui vaut un oscar. Puis la consécration arrive avec la création de la très british série " Downton Abbey".
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