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Thème
Depuis quatre ans, Vincent est parti vivre en Inde pour fuir sa famille. Loin de toutes attaches familiales, il survit tant bien que mal pour tenter de se reconstruire.
Un coup de téléphone interrompt sa retraite pour lui apprendre que son père vient de mourir. Pour l'amour qu'il porte encore à sa mère, Vincent se fait violence et décide de revenir à Paris, l'aider à organiser les funérailles. Un retour aux sources du mal, qui fait ressurgir un passé douloureux qu'il n'a jamais eu le courage d'affronter.
Points forts
- Karine Silla arrive à nous immerger dans le monde intérieur de Vincent. On vit avec lui tous ses ressentiments, ses appréhensions et ses souffrances, sans même savoir ce qui a provoqué sa fuite.
- La surprise lorsque Vincent se retrouve confronté à la réalité et découvre après quatre ans d'absence, la métamorphose de sa famille.
Quelques réserves
- On vit surtout dans les pensées du personnage principal. Rarement dans le présent. Dommage! On préférerait le voir plus souvent dans l'action.
- Même si l'aspect psychologique est le point fort de ce roman, certains passages mériteraient d'être écourtés.
Encore un mot...
Un sentiment mitigé. Au début, un espoir que ce drame psychologique soit formidable… Et puis, la déception qu'il ne le soit pas. Pourtant, l’auteur n’est pas passé loin de l’exploit.
Mais décidément pas assez d’action. Trop de passé, de lenteur, d'intériorité (pourtant très bien décrite)...
Le suspens est bien entretenu, soit ! Mais si on attend de découvrir au compte-gouttes les drames de cette famille, faudrait-il encore que les retrouvailles soient explosives ou libératrices! Or ce n'est pas le cas. La délivrance de Vincent (et la nôtre, car on la méritait...) n'est pas vraiment au rendez-vous.
Ils viennent de sortir
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