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3/5
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par Culture-Tops
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Thème
Après l'échec d'un premier mariage, Robyn est mariée depuis trois ans avec Paul, artiste fantasque et passionné, dépensier inconséquent, de 18 ans de plus qu'elle. Sous le charme mais en proie aux caprices de Paul, Robyn veut à tout prix un enfant, mais rien n'arrive. Paul décide alors d'un voyage d'un mois à Essaouira, au Maroc; ils se retrouvent passionnément amoureux et tout à leur projet d'enfant, mais un terrible secret va exploser à la tête de Robyn et bouleverser tout son univers....
Points forts
- incontestablement, l'écriture toujours aussi efficace et imagée de Douglas KENNEDY, qui a l'art de nous attacher à ses personnages tous bien campés et en particulier à celui de Robyn dont il nous fait vivre sa passion, ses sentiments, sa force de cararctère ainsi que ses failles et ses fragilités. Analyse perspicace et très juste de ses antécédents familiaux et de sa relation avec son père en particulier qui guide ses choix mais aussi explique son aveuglement ou son déni : lorsqu'on est amoureux, on ne voit que ce que l'on veut bien voir...
- approche également très juste de la relation amoureuse dans un couple : entre dépendance, emprise, idéalisme et irréalisme : peut-on changer l'autre, où est la place et la part de responsabilité de chacun ?
- l'immersion dans un Maroc étouffant de chaleur, où se mêlent au quotidien une gentillesse incroyable de ses habitants, le charme et le dépaysement sauvage du sud et de son désert captivant, ainsi que toutes les tentatives de manipulation, cupidité, appât du gain et magouilles dont Robyn, experte-comptable américaine rationnelle avant tout, est la proie et face auxquels elle doit se débattre et faire front.
Quelques réserves
- on est rapidement captivé par le rythme de cette épopée, le suspense est à son comble mais, mais, si on ne lâche pas le livre, il est quand même difficile de croire à tout ce "mirage"...
- tout se négocie à coup de dirhams au Maroc, c'est vrai, mais ça revient quasi à chaque page : un peu trop.
- la fin est peu plausible : on est en pleine aventure certes mais les ficelles sont quand même un peu grosses.
Encore un mot...
Un livre à emporter en vacances. Plongez et laissez-vous entraîner sans trop réfléchir...
Ca fait du bien, c'est un bon roman qu'on ne lâche pas. Mais ce n'est pas, à mon avis, le meilleur des livres de Douglas Kennedy.
Une phrase
Une citation empruntée à Pascal : "tous les maux de l'être humain viennent de ce qu'il est incapable de rester tranquillement dans la solitude de sa chambre."
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Douglas Kennedy peut encore mieux faire.
Commentaires
Danièle Steel vieillit et écrit moins, Kennedy écrit plus. Principe des vases communicants...
Premier roman que je lis de cet auteur : déception totale.
Intrigue complètement irréaliste avec une chute formatée pour clore une histoire où la psychologie des personnages et la traduction de leur ressenti relèvent d'un roman "arlequin" (quoique dans ce genre littéraire on sait dès le départ où l'on va)
Le Maroc est présenté de manière déplorable.
Je l'ai lu jusqu'au bout par principe et la phrase finale m'a fait éclater de rire, les dialogues tellement plats et creux en deviennent comiques.
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