A l'enseigne du coeur epris
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Thème
Geneviève et Stéphane se sont connus grâce un site de rencontre en ligne. Ils se plaisent, se baladent, voyagent et s'engagent dans une liaison romantique, tout à leur bonheur d'écrire une nouvelle page de vie.
Chacun a son histoire, ses goûts et surtout sa personnalité : elle, entourée de ses chats Swarovky avec moustaches en nylon, toute en douceur et gentillesse, ne sait pas dire non ; lui, tout à son intransigeance et à ses fausses certitudes qui en font un psycho-rigide dès que les petits cailloux du quotidien viennent déranger son fragile équilibre.
Débarque le fils trentenaire de Geneviève, qui s'installe chez sa mère "le temps de se refaire"; puis Geneviève se casse la cheville, ce qui la contraint à rester chez elle. Stéphane, débordé et incapable d'assumer,s'éloigne.... Et puis un jour, Geneviève disparaît....
Points forts
- C'est avec une écriture fluide et efficace que Jean-François Pigeat nous entraîne dans cette romance où chacun des personnages est très bien décrit, dans sa simplicité comme dans ses doutes, dans ses goûts - bons et mauvais - et dans sa complexité.
- C'est l'histoire d'une nouvelle rencontre, où chacun a envie de tout recommencer, d'y croire, mais où les agacements encombrants du quotidien prennent vite le pas sur l'essentiel. Eternel problème de l'envie de partager avec la personne aimée mais souvent gâchée par la difficulté à accepter l'autre tel qu'il est et non comme on voudrait qu'il soit...
- C'est toujours juste, parfois grave, souvent drôle.
Quelques réserves
- Pas vraiment d'intrigue ni de surprise, pas de héros.
- La fin est cousue de fil blanc, même si elle est bien amenée.
Encore un mot...
- Très agréable moment de lecture avec ce premier roman de Jean-François PIGEAT, qui ne restera certes pas gravé dans les mémoires mais qui décrit bien, tout simplement, avec réalisme et humour, les bonheurs et les aléas de la vie à deux.
- Ca se lit d'une traîte et chacun peut y trouver une petite résonnance.... Cela concerne toutes les générations.
Une phrase
"Et tout était sujet de friction. Eux qui s'étaient si bien entendus autrefois, qui s'accordaient à demi-mot d'un sourire, d'un froncement, d'une intonation, d'un battement de paupières, c'est comme si un rideau en plastique transparent semblable à ceux pendus aux portes des ateliers était tombé entre eux pour changer leur ancienne connivence en grimaces."
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