Infos & réservation
Thème
La Famille Spencer - une star de la Télé, un écrivain en mal d'inspiration, trois enfants… quittent New York pour un retour aux sources. Ils investissent La Ferme, grande bâtisse tapie au bord de la forêt, dans la petite ville de Mahigan Falls, voisine de Salem (…). Alors qu'elle s'installe, noue des amitiés, explore le "territoire", dans et autour de la maison, des phénomènes étranges, hostiles, viennent perturber la vie de la famille . Chacun en devient témoin ou "victime". Commence alors, menée par les ados, leurs parents, la baby-sitter, un flic malin, une enquête et un compte à rebours dont l'enjeu est de comprendre "le signal" émis par ces forces surnaturelles et… d'éviter le pire.
Points forts
1- Une immersion longue dans un récit plutôt bien écrit, avec des personnages attachants dont le destin n'est pas écrit d'avance.
2- Une approche du phénomène paranormal assez inattendue (impossible d'en dire plus), à laquelle on pourrait (presque) croire.
3- Des scènes d'action à l'issue incertaine, qui vous tiennent en haleine.
4 - Une édition avec une belle tenue, assez "imposante", noire et argent pour 740 pages liserées de noir… pour créer l'ambiance !
Quelques réserves
1- Les "monstres" sont à faire rire tellement ils sont marqués par le folklore américain du genre : épouvantail qui "dégueule" des asticots et dont les mains sont des lames de fourches acérées, spectres humanoïdes flottants aux bras démesurés et griffus, ténèbres glauques, enfant difforme issu de l'ombre, Golem invisible au souffle glacial……
2- En conséquence, une impression de déjà vu, notamment dans l’œuvre de Stephen King (Carrie, Shining l'enfant lumière, romans d'horreur des années 70 adaptés au cinéma, qui rendirent célèbre leur auteur)
3 - La certitude assez rapidement acquise qu'après 4 pages d'un nouveau chapitre, s'il ne se passe rien "d'anormal", alors la surprise/la peur/la terreur/l'épouvante (au choix) vous attendent à la page suivante.
4- Bref, à moins d'avoir un imaginaire d'adolescent saturé -voire perturbé - par les films d'horreurs des années 80, la terreur annoncée risque de vous laisser de marbre...
Encore un mot...
La 4ème de couverture interpelle le futur lecteur en demandant si vous avez "déjà eu vraiment peur en lisant un livre" ? Clairement, pour une personne un tant soit peu mature, la réponse est assurément : pas avec ce livre ! Une nuance d'importance, car le roman peut plaire à un public jeune, pour autant que ces "jeunes" aient motivation à escalader les 740 pages de l'intrigue. Il faut lui reconnaitre son coté immersif, ses descriptions précises, parfois "gore", ses personnages assez crédibles. On peut comprendre celui ou celle qui voudra aller jusqu'au bout, au moins pour connaitre le destin des personnages.
Bref, ce roman, dans l'œuvre prolixe de Chattam, est plutôt granguignolesque et réservé à un public qui se délecte des stéréotypes du genre.
Une phrase
"Allongés parmi les herbes trop hautes du petit parc mal entretenu, les cinq adolescents tentaient de reprendre leur souffle, entre le houx et les frênes, sous le regard incrédule d'Ethan Cobb, lui même accoté à un vieux lampadaire pour se remettre.
Dans leur dos, le muret qui les séparaient de la rivière en contrebas semblait presque trop petit pour contenir toutes les images déchainées qui remontaient du tunnel.
Ce n'était plus le doux bruissement de l'eau qu'Ethan devinait à présent, mais la rumeur insidieuse de toutes les horreurs qui se tapissaient le long de ses flots insensibles.
Tant d'échos inacceptables ricochaient contre sa raison en cet instant qu'il ne savait plus si c'était son corps ou sa santé mentale qui tentait difficilement de respirer". P 522
L'auteur
Maxime Chattam est l'un des pseudonymes d'un romancier français, Maxime Drouot. Cet auteur, assez jeune (43 ans), qui aime les États-Unis, a fait des études de criminologie et doit sa première expérience littéraire à un séjour dans la jungle thaïlandaise. Depuis, il est reconnu comme un auteur très prolixe de thrillers, romans, nouvelles, et scenarii de bandes dessinées (La trilogie du Mal, éditée sous forme de roman entre 2002 et 2009). On trouve sous sa plume l'influence des maitres de l'épouvante, ou de "l'horror fiction", Lovecraft, Edgar Alan Poe, Bram Stoker, ou plus récemment Ira Levin (Rosemary's Baby), WP. Blatty (L'Exorciste) ou Stephen King
Ils viennent de sortir
Commentaires
Fan de Maxime Chattam, j’ai lu toute sa biographie, mais dans CE livre , quel ennui! Comparable à un très mauvais Stephen King style Dream Catcher. La petite famille parfaite est énervante et bébé Zoé me tapent sur les nerfs!
Déception totale rien à voir avec la promesse des ténèbres and co.
Je ressens un sentiment de trahison. ☹️
Tres deçu....le sujet aurait pu etre traité différemment bien que l idee soit originale. C est un melange d harry potter avec les manges morts et de poltergeist.
Trop appuyé sur les details morbides et pas franchement captivant..
Je viens de refermer le roman, je suis allée au bout mais franchement c'est mon premier Chattame et ça ne me donne pas envie d'en lire d'autre. Pourtant ça partait bien avec une belle couverture, un décor de ville soigné, une intrigue convenable et une écriture fluide qui se lit bien mais les personnages sont trop nombreux et caricaturaux. On entre parfois dans des détails assez inutiles et peu exploités qui n'apporte rien, c'est décousu, ça fait remplissage et très cliché. La seule surprise c'est l'élimination de quelques personnages importants sur la fin du roman sinon on est dans un thriller bien américain qui ressemble trop à certains auteurs (King en particulier). Dommage donc, je retourne à des auteurs plus à mon goût comme Thillez ou Grangé qui ont une identité d'auteur plus affirmée.
Horrible,livre décevant, pas d’intri
Minable. Merci quand même pour les fou rire provoqués par l'épouvantail. Mal écrit et parfois vulgaire. La fille qui meurt dans son bain tel un gros ovule attaqué par des spermatozoïdes.... Franchement est ce censé effrayer ?
J'ai découvert Maxime Chattam avec sa "Trilogie du mal". J'ai adoré et dévoré ces livres. Malheureusement, je ne retrouve pas le même engouement pour cet ouvrage. Quelle déception ! Il est plutôt écrit pour les soirées pyjama de jeunes ados...
J'ai lu de nombreux livres de Maxime Chatam avec grand intérêt car les intrigues sont généralement parfaitement construites mais celui-ci est d'un ennui abyssal. Il est en ce qui me concerne déjà pardonné pour la qualité de son travail précédent.
Pour avoir lu chatam que j'apprécie, j'ai été très déçue par " Le signal " c'est une pâle Copie de S. KING.
c'est long et ennuyeux ça ne fait pas peur du tout c'est juste un livre pour ados.... peu intéressant une grosse perte de temps pour moi !
Ajouter un commentaire