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Thème
Guylain Vignolles, un jeune homme rêveur et solitaire, travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus : la Zestor 500. Un métier qu’il exècre et qui l’enferme dans une vie triste et maussade.
Pour leur donner une dernière vie, Guylain lit chaque matin à voix haute, quelques pages rescapées de ces livres voués à la destruction, aux passagers du RER de 6h 27. Ce curieux passe-temps va l’amener à faire la connaissance de Monique et Josette, deux fans du liseur, qui vont l’aider à sortir de sa solitude.
Avant de quitter la rame, Guylain trouve un matin sur sa banquette, une clé USB égarée contenant de nombreux fichiers. En les lisant, il découvre les écrits quotidiens d’une jeune femme qui le bouleverse…
Points forts
- Tous les personnages de ce livre meurent de solitude et de tristesse et pourtant on sent une extrême tendresse et un lien très fort qui les unit.
- La soudaine éclaircie que vit Guylain lorsqu’il va lire dans une maison de retraite est jubilatoire. Formidable description de son auditoire du 4ème âge, à la fois drôle et respectueuse. Le ton est juste.
Quelques réserves
Un peu lent à démarrer. La description de la machine broyeuse est trop longue et technique.
Encore un mot...
Difficile à imaginer lorsqu’on démarre ce livre, mais la réalité est bien là : on le termine avec un sourire aux lèvres.
Malgré un début d’une tristesse absolue, se profile heureusement une embellie dans ce ciel si noir. Le plus cocasse c’est qu’elle provient d’une maison de retraite et de ses résidents du 4 ème âge !
Un pied de nez à ceux qui pensaient qu’il suffisait d’être jeune pour être heureux ! Ici, c’est tout l’inverse…
Une phrase
" N'oublie jamais ça, petit: on est à l'édition ce que le trou du cul est à la digestion, rien d'autre!"
L'auteur
Jean-Paul Didierlaurent signe son premier roman avec "Le liseur du 6H27". Il est avant tout un nouvelliste exceptionnel, lauréat à deux reprises au Prix Hemingway.
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