Le Cinquième Enfant
Traduit de l’anglais par Marianne Véron
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Thème
Dans les années soixante-dix, deux jeunes Anglais tombent amoureux l’un de l’autre. Ils partagent les mêmes valeurs et décident de créer une famille parfaite et de se définir à travers cette unité familiale. Tout se déroule merveilleusement jusqu’à l’arrivée de leur cinquième enfant, un être étrange, pour certains même un monstre, qu’ils ne parviennent pas à comprendre et dont l’existence détruit leur vie idyllique.
Points forts
1 Un roman court mais extrêmement prenant. Le genre de livre auquel on repense une fois qu’on l’a terminé.
2 Un style superbe, simple, efficace et évocateur.
3 Une connaissance profonde de la psychologie humaine, de ce qui nous fait instinctivement rejeter la différence, et des horreurs que la société peut imposer aux êtres non conformes à la norme et dérangeants.
4 Un mélange de réalisme et de fantastique qui transforme le roman en un conte cauchemardesque dont la portée universelle dépasse de loin l’apparence intimiste du livre.
5 Les thèmes de la différence, de la responsabilité, de l’amour maternel, de la fragilité des liens familiaux, et des dilemmes complexes qui peuvent déchirer les êtres et les groupes auxquels ils appartiennent, y sont traités de façon magistrale.
Quelques réserves
Ce n’est pas une faiblesse du livre, mais, comme c’est un roman pour adultes, je ne le recommanderais pas à des adolescents trop jeunes ou impressionnables. Certaines scènes sont dures.
Encore un mot...
En résumé, un classique moderne écrit superbement mais simplement, par une des plus grandes romancières de notre époque, décédée en novembre dernier.
Ce livre reçut un prix littéraire en Italie, créé pour encourager les jeunes à la lecture. Il pourrait être lu en famille et être l’occasion d’une discussion intéressante sur la différence, la peur de l’autre, la compassion et la tolérance.
À partir de quinze ans.
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