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Thème
Professeur en sociologie , la narratrice viens faire des recherche dans les archives communales d’un petit village de Franche Comté .
Dans cette petite bourgade retirée, au milieu de la campagne profonde , elle va faire une rencontre décisive en la personne de Lottie , intimidante nonagénaire qui accepte de l’héberger dans une demeure dont elle est la gardienne : Les Ardennes .
Soir après soir, Lottie lui raconte l’histoire de cet étrange domaine.
La narratrice va-t-elle retrouver les traces d’un passé qui l’obsède, au travers du récit de cette conteuse acharnée?
Points forts
- Beau thème d'histoire
- La vie à la campagne au début du XX eme siècle .
Quelques réserves
- Ecriture compliquée.
- Récit confus.
- C'est trop long.
- Une utilisation peu utile du vieux français.
Encore un mot...
Une belle histoire de famille qui devient incompréhensible du fait de la complexité de l’écriture.
J’avais apprécié le premier tome de la trilogie" La main du diable", pour son coté baroque. Mais il faut dire que déjà l’écriture s'était surchargée dans les deux autres tomes, où l’histoire avait tendance à disparaître.
Anne-Marie Garat s’écoute écrire : dommage...
Une phrase
Ou plutôt un passage, révélateur du ton du livre (pages 146/147).
Un soir d’hiver à Ardennes , Lottie s’installe dans son fauteuil au coin du feu pour continuer l' inépuisable récit de sa vie et celle des habitants du domaine; la narratrice écoute:
"Je me pliai à ce qui, en si peu de temps, était devenu un rituel entre nous que ce petit colloque au coin du feu, étonnée de si facilement l’adopter quand j’étais par ailleurs foncièrement réfractaire aux habitudes. En prendre restreignait une liberté de mouvements, une indépendance dont j’étais jalouse et qui me semblait toujours menacées, raison pour laquelle je m’appliquais à n’être pliée à aucune obligation importune, surtout celle de liens durables. Je savais fort bien m’y prendre pour décourager les candidats, faire échouer une relation dés que s’ébauchait un attrait, un semblant d’attachement dont la tentation m’inspirait une panique blanche, permutant mon sentiment naissant en aversion, éloignant de moi quiconque aurait pu m’aimer; tomber en amour, même en amitié était-il si menaçant que je précipitais les ruptures, faisais autour de moi le vide pour me prémunir et de quel danger pensai-je ce soir là comme d’une autre personne, une qui étais restée quelque part dans son petit appartement de Paris, ou dans une salle anonyme d’université, plus lointainement de lycées, dans des rues de provinces, au bord d’une piscine, assise sur une banquette arrière d’une voiture ou dans la petite chapelle d’un cimetière de Vendée."
Ouf !
L'auteur
Anne Marie Garat est née à Bordeaux ; après des études de lettres , elle est "monté" à Paris pour enseigner le cinema et la photographie .
Elle a obtenu le prix Femina et le Renaudot des lycéens pour "Aden", en 1992 .
Elle s'est ensuite fait remarquer par sa trilogie évoquant les années 1930 et la montée des régimes totalitaires : "La main du Diable" (2006), "L’Enfant des ténèbres" (2008) et "Pense à demain" (2010) .
Commentaires
Il ne semble pas que votre critique ait une relation forte à la littérature étant donné ce qu'elle relève comme points faibles !!Il lui faut un texte court, des phrases courtes, des mots simples, un texte texto en quelque sorte! Pas un mot sur ce qu'est la transmission orale, la recherche de la source non seulement des fictions mais des voies que nous empruntons.
Quelle tristesse !
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