La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel
Infos & réservation
Thème
Providence, facteur de profession et belle plante de naissance, a un vrai coup de cœur pour Zahera, sa très jeune voisine de lit à l’hôpital de Marrakech, atteinte de mucoviscidose et orpheline de surcroît. Elle se met donc en tête d’adopter la jeune marocaine et de la ramener à Paris pour la faire soigner par les meilleurs spécialistes. Après beaucoup d’acharnement et de nombreux allers et retours entre la France et le Maroc, Providence obtient enfin le fameux sésame et promet à Zahera qu’elle viendra la chercher, avant que la lune ne se lève. Mais c’est sans compter sur le fameux volcan islandais et son nuage de cendres qui empêche tous les avions de décoller… Commence alors une course effrénée contre la montre entre Providence qui se met en tête de défier les éléments pour ne pas faillir à sa promesse, et Zahera qui s’éteint lentement assaillie par un nuage qui l’étouffe …
Points forts
- Quel humour ! C’est un festival de citations relookées, de jeux de mots hilarants, d’imagination déjantée… Pas de répit pour le lecteur. Il faut même être attentif pour ne rien laisser passer.
- Bon dosage entre l’humour et l’émotion. Pas trop de pathos, juste le bon ton.
- Et toujours le style Puertolas, sa plume légère et si vivante. Et bien sûr ses personnages, dont les fortes personnalités sont tellement attachantes.
Quelques réserves
- Dommage qu’on soit embarqué trop longtemps dans une fiction vraiment surréaliste. On n’aurait pu connaître un peu plus tôt la chute, pour mieux apprécier le conte…
- Quelques longueurs dans les élucubrations de Maitre Hué et des moines tibétains versaillais...
Encore un mot...
Certains diront « Difficile de s’y retrouver! », d’autres ajouteront « Pfft! C’est vraiment trop dingo ! », d’autres encore refermeront le livre sans aller jusqu’au bout. Moi, j’ai attaché ma ceinture, et j’ai décollé avec Providence ! Parce que ce Romain Puertolas a une imagination hors norme et qu’il m’a bien fait rire ! Mieux encore, il m’a surpris, ce qui est beaucoup plus rare. Bien sûr, il faut pouvoir rentrer dans son monde perché, mais pour quelques heures, pourquoi ne pas se laisser embarquer dans cette aventure de gosse ?
Une phrase
«L’insoutenable légèreté des factrices amoureuses ? Répéta Providence, surprise d’apprendre que les moines de Versailles, en plus de jouer à la Wii et d’écouter Julio Iglésias, lisaient Kundera. »
Ajouter un commentaire