Lancez-vous : les lecteurs de Karoo forment un club de fans auquel il fait bon d’appartenir ; quand un lecteur de Karoo rencontre un autre lecteur de Karoo ils se racontent des histoires de Karoo !
La version papier est très originale et très soignée- façon « collector »-. Le livre est également disponible sur Kindle et sur ibook.
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Thème
Saul Karoo est considéré comme un « petit génie » à Hollywood, où il est consultant en scénario : il est capable de transformer une mauvaise histoire en un film commercial; mais aussi de mutiler un texte de qualité pour en faire un script aseptisé.
Sarcastique et émouvant, Karoo est une fiction époustouflante sur un homme pathétique qui ne s’aime pas et n’aime pas ce qu’il fait, ni le milieu dans lequel il travaille. Mais c’est aussi une histoire de rédemption impossible, une fable burlesque sur la lâcheté et la cinquantaine en crise, dans l’Amérique des années fric.
Points forts
On pourrait croire que Karoo est le nième portrait d’un homme sans cœur, à l’esprit tordu . C’est bien sûr tout cela mais, aussi, beaucoup plus. C’est un pur joyau, qui raconte une chute vertigineuse, avec un humour corrosif. C’est cynique. C’est sans pitié. C’est terriblement remuant.
Quelques réserves
La fin du livre, très onirique, qui nous entraine sur les traces d’Ulysse dans l’espace, est « hors sujet », dans tous les sens du mot.
Encore un mot...
Ce roman est écrit dans une langue qui fait penser à Céline et à Michel Houellebecq. On peut parler de chef d'oeuvre.
L'auteur
Steve Tesich (1942-1996), d’origine serbe, est arrivé aux Etats-Unis à l’adolescence, sans savoir un mot d’anglais. Il s’est d’abord fait connaitre au théâtre, avec des pièces à succès sur Broadway; puis au cinéma : on lui doit l’adaptation du Monde selon Garp, par George Roy Hill; et les scénarios de Georgia, d’Arthur Penn, et de La Bande des quatre, de Peter Yates. Il a écrit peu de romans : Karoo fut publié deux ans après sa mort.
Ils viennent de sortir
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