J’suis pas plus con qu’un autre
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Thème
Pour les amateurs: un petit "bonbon" à redécouvrir et à déguster.
Ce livre est le fruit d’un pari : celui d’écrire en Français sans se corriger, comme le lui avait conseillé Joseph Delteil, afin de garder toutes les imperfections qui font le style d’un auteur. « Moi j’aime le manque de perfection… » écrit Henry Miller, qui se régale et nous régale par une balade dans le Paris des années 30.
Points forts
On retrouve dans ce petit livre de 56 pages ce qui nous a fait aimer Henry Miller : sa liberté de ton; sa verve au service d’une incroyable érudition tant de la littérature américaine qu’européenne; ses jugements à l’emporte pièce: « Mozart ! voilà quelqu’un qui m’embête, Mozart c’est de la perfection… A bas Léonardo, A bas Flaubert… »; Sa drôlerie et, surtout, son incroyable liberté au service d’une soif de vie hors du commun !
Quelques réserves
Les amoureux de Henry Miller s’amuseront de cette pochade, ceux qui ne le connaissent pas devraient plutôt s’attaquer d'abord à la série des « Tropique… » ou à la trilogie, « La crucifixion en Rose », avant de déguster ce petit "bonbon".
Encore un mot...
Dans ce cours récit, écrit « comme il parle », c'est-à-dire mal, avec fautes de Français et mots inventés, Henry Miller nous fait voyager dans les recoins de la mémoire, évoquant en toute liberté ce qu’il a aimé et ce qu’il déteste; nous livrant sa vison brute du Monde tel qu’il l’apprécie. C’est une pure et claire leçon de vie. A lire d'une traite.
L'auteur
Sans doute, n'est-il pas nécessaire de présenter Henry Miller. Rappelons seulement que c’est un des auteurs majeurs du XX nième siècle. Il est né à New-York en 1891 et mort en Californie en 1980.
Il est bien connu en Europe et particulièrement en France où son œuvre a été immédiatement en résonnance avec l’époque de liberté des années soixante.
Citons quelques-uns de ses livres: « Tropique du cancer », « Printemps noir », « Tropique du Capricorne », « Nexus », « Plexus », « Sexus ».
Ces œuvres furent d’abord qualifiées de pornographiques avant d’être encensées par l’intelligentsia européenne puis américaine.
Il reste un auteur de référence pour la génération des soixante-huitards.
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