Chiens de meute
Parution en septembre 2024
267 pages
20 Euros
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Thème
Aurore, la quarantaine, propose à son cousin Arthur, 53 ans, qui a défié la mort au cours de sa vie, de remonter le temps de leur histoire. Arthur, un voyou qui a fasciné toute une bande de cousins et d’amis essentiellement lors des vacances dans la propriété familiale dans le Berry. Véritable chef de bande de ces « chiens fous », il les entraîne à faire les 400 coups. Des parents souvent absents, une grand-mère excentrique, ces jeunes sont livrés à eux-mêmes jusqu’au jour où survient un drame. Ce sera la descente aux enfers.
Points forts
- Un regard aiguisé sur cette société :
- les codes de ces vies, de cette jeunesse dans la bourgeoisie de Neuilly et dans une aristocratie décadente.
- des familles permissives, souvent désargentées.
- Les fêtes sans fin de ces adolescents puis le drame qui impactera leur existence.
- Arthur ce voyou à la vie incroyable et la grand-mère surnommée Louis XVI plutôt extravagante.
Quelques réserves
Trop de personnages faisant perdre le fil de l’histoire déjà bien compliquée.
Tous ces 400 coups avec une impression de déjà vu !
Cette descente permanente dans la drogue, le sexe, l’irresponsabilité.
Encore un mot...
L’auteure raconte sans doute l’histoire de « la », « sa » famille : une enfance perturbée par la mort de la mère, la fascination exercée par Arthur « ce chef de meute ». Aurore déroule le cours de leur histoire avec ce cousin à la vie faite d’excès incroyables, à la vie tourmentée, ce cousin aux quatre comas dont il ressort toujours plus détruit mais vivant ! Cette descente aux enfers serait due à l’absence de parents plus occupés d’eux-mêmes … les enfants poussent « comme des champignons » !
Une histoire en somme désespérante, d’une tristesse presque affligeante, sans style particulier. Des personnages déconnectés. Franchement, ce livre n'a aucun intérêt pour moi.
Une phrase
« C’était la perception qu’Aurore avait de son éducation, une vie baignant dans un brouillard épais où l’on ne parlait jamais de ce qui valait vraiment la peine d’être dit ou décortiqué » p.132
« Penser faire partie de l’élite alors que l’on est simplement privilégié. Penser que le monde entier est peuplé de gens comme soi. Penser sortir de la cuisse de Jupiter alors qu’on vit dans un ghetto coupé de ses congénères. Observer le monde de haut, vivre dans une époque que l’on n’ose regarder en face et dont on refuse de percevoir les métamorphoses. Vivre dans la tête dans le guidon. C’était donc ça la bourgeoisie qu’elle connaissait, une vie où l’on ne parle jamais d’argent tout en ne pensant qu’à cela. » p.133
L'auteur
Ce livre est le premier roman de Charlotte Des Georges. C’est une actrice pour le cinéma, la télévision et le théâtre. Elle propose également des chroniques sur différentes radios.
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