Alors vous ne serez plus jamais triste

De
Baptiste Beaulieu
Editions Fayard - 312 pages
Notre recommandation
2/5

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Lu
par Culture-Tops

Thème

Il s’agit d’un compte /conte à rebours et c’est d’ailleurs pour cela que les pages sont numérotées en ordre décroissant. Celui d’un médecin chirurgien pédiatrique, décidé à en finir avec sa vie, vide de sens depuis qu’il a perdu sa femme. La rencontre improbable entre Mark, dépressif désespéré et Lady Sarah Madeline Titiana Elizabeth Van Kokelicöte, vieille femme excentrique, chauffeur de taxi à ses heures, qui s’est mis en tête de le sauver. Pour cela elle lui arrache une promesse: celle de renoncer à son suicide prévu pour le soir même et de lui consacrer les 7 derniers jours de sa vie. Bien évidemment elle s’emploiera à le faire changer d’avis. Mais y parviendra t-elle?.... Dans ce livre il est question de maladie, de mort, d’absence, de déconstruction mais aussi d’espoir et de vie. Le tout sur un ton très léger.

Points forts

- Une pointe d’humour, un zeste d’émotion. - Quelques phrases qui donnent à réfléchir. - Entre le médecin totalement désabusé et la vieille hurluberlue tendre et horripilante qui ne jure que par St Christophe, s’habille comme une excentrique, devine rien qu’en les regardant quand vont mourir les gens, fourre ses doigts dans les cendres du cendrier de sa voiture (avec une vraie raison), se noue une relation faite de tendresse mêlée d’exaspération. - On ne sait vraiment pas, jusqu’à la fin, qui des deux protagonistes va gagner la partie.

Quelques réserves

- Toujours la manie de l’auteur de donner des noms incongrus aux personnages qui traversent son histoire : Mr Honey, Mr Sol, Mme Sel, Mr Nuit, Mr Sept, Mr Coffre... - Le personnage de la vieille dame est vraiment invraisemblable et parfois irritant tant il est excessif... - Un peu trop de clichés à l’ eau de rose à mon goût, mais je ne suis pas fan des contes: «il n’y a pas d’étrangers dans ce monde, seulement des amis qui s’ignorent encore»; on voudrait bien y croire...

Encore un mot...

Une princesse aveugle, un chevalier perdu, une vieille magicienne. Une reconstruction après un effondrement. Un conte. J’avais beaucoup aimé le premier roman de Baptiste Beaulieu et j’avoue avoir été un peu déçue par celui-ci. Autant le 1 er nous faisait plonger dans le monde réel de l'hôpital avec beaucoup de sensibilité et d’humour, autant celui ci nous emmène dans un univers qui ne me parle pas. Mais je le redis, je ne suis pas adepte des contes.

Une phrase

Qui seront deux: - "Notre seule liberté est de dire aux morts que, oui,vraiment,le sentiment d'exister ne devrait jamais devenir une habitude". - "Ne craignez pas la tristesse mon petit, elle est les trace éclatante que quelque chose de beau a existé".

L'auteur

Baptiste Beaulieu agé de 29 ans, a toujours la double casquette de médecin et d’écrivain. Ce livre est son 2 ème roman. Le premier, « Alors voilà, Les 1001 vies des Urgences», paru en 2013, traitait des relations patients - médecins en milieu hospitalier et a rencontré un beau succès.

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Un changement d'univers pas très réussi.

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