« FUNNY GIRL » COMEDIE MUSICALE
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Thème
C’est une histoire vraie qui a inspiré Funny Girl, celle de Fanny Brice, une gamine au physique ingrat qui, grâce à sa volonté d’acier, et sa force comique dévastatrice, réussit à devenir au début des années 1900, « la » star des Ziegfeld Follies et à le rester pendant vingt ans.
Née dans le quartier juif de Brooklyn, celle qui s’appelle encore Fanny Borach se présente avec un culot phénoménal à un concours de chant organisé par un des théâtres de la ville. Elle n’a que treize ans, sa voix est haut perchée, elle danse comme un pied, son physique n‘est pas des plus gracieux et pourtant, charme, présence et surtout talent exceptionnel pour faire rire, elle remporte le premier prix, ce qui la décide à plaquer l’école pour se consacrer à la scène. En même temps qu’elle se fait embaucher dans un cinéma muet, elle apprend tout ce qu’il faut pour devenir meneuse de revue : la danse, les claquettes, le piano et… l’art du chant.
A 16 ans, la voilà engagée pour partir en tournée. A 21 ans, nez refait et nom de scène trouvé ( Fanny Brice), elle est sacrée « reine de Broadway ». A 22, contre l’avis de tous, elle épouse Nick Arnstein. C’est un escroc, mais il est beau gosse et elle l’a dans la peau. Il la ruine, mais lui fait deux enfants. Follement amoureuse, elle ira le voir quand il fera de la prison. Si sa carrière n’en pâtit pas, elle finira pourtant par le quitter.
Pitre invétéré, phénomène vocal hors norme et bête de scène incandescente, côté pile, amoureuse passionnée et anticonformiste déterminée, côté face, Fanny Brice était une héroïne idéale pour des scénaristes en mal d’inspiration. Funny Girl retrace son ascension et sa vie en flash-back. Et ça déménage !
Points forts
- Monter à Paris l’une des plus célèbres comédies musicales de Broadway, qui, après trois ans de triomphe absolu dans sa version scénique, devint film culte en 1969, avec une époustouflante Barbra Streisand ? Bon sang, mais c’est bien sûr ! Pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ? Grâce soit donc rendue à Jean-Luc Choplin, d’avoir sorti ce joyau de son chapeau. Après Guys and dolls l’année derrière, l’actuel patron du théâtre Marigny est bien en passe de faire de son lieu le nouveau temple parisien des comédies musicales.
- Pourtant, le pari était risqué : il fallait trouver une interprète capable de faire oublier l’iconique créatrice du rôle titre, Barbra Streisand. Jean-Luc Choplin l’a dénichée aux Etats-Unis. Elle s’appelle Christina Bianco et elle est prodigieuse. Haute comme trois pommes et minceur d’adolescente… quand elle entre en scène, on dirait une gamine. Mais quand elle va bouger, jouer et chanter, elle va laisser bouche bée. Gouaille, drôlerie, énergie, aplomb, et surtout voix d’une puissance et d’un registre époustouflants…Christina Bianco casse la baraque. On comprend pourquoi aux Etats-Unis, cette artiste, dont les vidéos « Diva impression » ont reçu plus de 25 millions de clics, est surnommée « la fille aux mille voix ».
- Toute la distribution est au diapason. Dans le rôle de Nick Arnstein, Asley Day, voix de rêve et physique de jeune premier, se révèle aussi bon acteur que danseur. Dans celui de la mère de Fanny, l’impeccable Rachel Stanley fait aussi l’unanimité.
- Egalement au diapason : les décors, les costumes et, bien sûr la mise en scène et les chorégraphies. Ces dernières sont signées par un Stephen Mear (Guys and dolls, Singin in the rain) à son meilleur.
- Placé sous la baguette dynamique et précise du chef britannique James McKeon, un orchestre accompagne le spectacle et lui donne son tempo.
Quelques réserves
Aucun.
Encore un mot...
Un rythme d’enfer, des titres légendaires (dont l’inusable People) sur des musiques délicieuses, des décors et des costumes luxueux, des interprètes hors pair, en tête desquels une Christina Bianco éblouissante qui fait se lever chaque soir le public.il ne faut pas rater ce Funny Girl survitaminé, coloré, éclatant, gai et mélancolique en même temps, tous publics.
Une phrase
« C’est une comédie avec comme personnage central une jeune fille dont la beauté n’est pas du tout conventionnelle… Mais avec persévérance elle va poursuivre son rêve. Son histoire d’amour vient s’imbriquer dans ce parcours. Au final cela donne un spectacle qui parle à tout le monde, car Fanny est une fille qui mène sa vie comme elle peut, y compris en faisant des erreurs. Funny Girl c’est à la fois une bonne histoire et une si belle partition ». (Stephen Mear, metteur en scène et chorégraphe).
L'auteur
Entre l’idée de Funny Girl et sa première, le 24 mars 1964 au Winter Garden qui se solda par un triomphe, il se sera écoulé plus de dix ans !
Rarement un montage de comédie musicale à Broadway aura provoqué autant d’exaspérations, de tergiversations, de mésententes, d’abandons, et de claquements de portes…
Tout commence en 1952. Au lendemain de la mort de Fanny Brice, son gendre, Ray Stark, a l’idée d‘un spectacle sur sa vie trépidante. Il ne sait pas qu’il s’engage pour treize années de rififi ! Avant de trouver la bonne scénariste en la personne d’Isobel Lennart (qui pour satisfaire tout le monde, devra revoir sa copie plusieurs dizaines de fois !), trois autres de ses confrères, et non des moindres, vont casser leur plume sur l’écriture du livret : trop critique, trop édulcoré, trop romantique, pas assez « punchy », etc. Ils en entendront de toutes les couleurs ! Même manège infernal pour les chorégraphes et les paroliers.
On engage Jule Styne pour la musique, Bob Merill pour les Lyrics, et Jerôme Robbins pour la chorégraphie. Mais ce dernier se fâche avec Isobel Lenart et se retire. Bob Fosse prend la main : il tient un mois. On passe le relais à Garson Kanin, qui jettera lui aussi l’éponge, faute de plaire à Barbra Streisand finalement choisie pour le rôle-titre ( Shirley Maclaine, Judy Garland, Mary Martin et Anne Bancroft ayant été éliminées) ! Jérôme Robbins revient alors en superviseur… Au bout du compte, qui, exactement, aura fait quoi ? C’est difficile à dire, et d’ailleurs, qu’importe. Dans sa version définitive, Funny Girl restera 1348 représentations à l’affiche, jusqu’en juillet 1967. En 1968, on en tirera un film du même titre, signé William Wyler, qui connaîtra un succès international.
Commentaires
c est un spectacle a ne pas manquer sur paris theatre marigny les commédiens sont fantastiques chants danses avec une énergie nous avons aimés les claquettes enfin je recommande fortement ce spectacle si vous avez envie de vous détendre et etre pris par le jeu de cette formidable fanny brice
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