La disparue du Père-Lachaise

La femme est empoignée et jetée dans une charrette. Un polar plaisant qui a l’originalité de nous plonger avec moult détails dans le Paris de la Belle Epoque
Version audio réalisée par : Lizzie + Audible.
Durée : 7 H.53.
Texte lu par : Olivier Chauvel.
Parution : 04/24 pour version audio (version papier 10/18).
Prix : version audio 19,99 euros (Editions 10/18 : 304 pages, 8 euros ; version kindle : 11,99 euros).
Notre recommandation
3/5

Infos & réservation

Thème

Claude Izner est le  nom de  plume de deux sœurs qui écrivirent à quatre mains des romans policiers historiques.  Avec  la série  des enquêtes  de Victor Legris, c’est le succès. 

La Disparue du Père-Lachaise nous fait retrouver son héros, le jeune libraire de la rue des Saints Pères qui, en ces dernières années du XIXème siècle, doit résoudre une  affaire à la fois troublante et mystérieuse où le  progrès de la science côtoie un incroyable engouement pour le spiritisme. Une période politiquement agitée par l’affaire du canal de Panama qui vit des dizaines de milliers d’épargnants ruinés. Tout commence  en 1889, au fin fond de la Colombie. On assiste au décès suspect d’un Européen dans une maison abandonnée. A Paris, quatre mois  plus tard, Odette de Valois se rendra au Père- Lachaise, à la chapelle où repose son mari mort en Colombie. Elle prie sa domestique, la jeune Denise, de la retrouver près de la voiture qui les avait amenées. A l’heure  dite, celle-ci  ne trouve ni son fiacre, ni sa  maîtresse. Le gardien du cimetière n’a rien vu. Aussi de  guerre lasse, elle repart  à pied,  rejoindre l’appartement d’Odette  de Valois.  Elle passe une nuit terrible marquée par des bruits de pas. Angoissée, elle ne veut  plus rester dans ce lieu. Elle se  souvient d’un des amants d’Odette qui lui manifestait  beaucoup de sympathie, c’était un libraire, un certain Victor Legris.

Mais la veille au soir, il se passa d’étranges choses au Père- Lachaise.  « Moscou «  une sorte de chiffonnier bonapartiste, halluciné, quitte le gardien et reprend sa charrette. Lorsqu’il décharge celle-ci, il trouve sous la bâche le corps d’une femme semblant  appartenir à la bonne société. Inquiet, il enterre cette dépouille dans le jardin de la Cour des comptes, une bâtisse abandonnée où il squatte. 

Victor Legris et Joseph son assistant s’occupent de la jeune Denise. De son côté, elle prend contact avec un bureau de placement qui l’a convoquée pour le lendemain. Victor  ne croit pas à la disparition d’Odette narrée par la domestique. Mais son cadavre est finalement  retrouvé dans un des canaux de la capitale. Quant au père « Moscou », il sera lui aussi assassiné. Il y a enfin  le corps sans vie d’un homme caché dans la cale d‘un navire récemment arrivé à Saint Nazaire  en provenance  d’Amérique du sud, ce meurtre serait- il lui  aussi lié à cette affaire ?

Victor Legris est face à une interrogation, pourquoi ces assassinats ? Est-il au bout des rebondissements de ces crimes ? C’est, après un suspens habilement mené, qu’un rebondissement inimaginable marquera l’issue de cette étrange affaire… 

Points forts

Un ouvrage qui donne toute sa valeur au roman policier historique. 

Non seulement il ne laissera personne indifférent mais on appréciera aussi  les nombreuses descriptions très fines de  cette « Belle Époque » et de sa vie bourgeoise… 

Quelques réserves

La dimension « policière » du roman n’est peut- être pas d’une grande originalité.

Encore un mot...

L’art du crime à la « Belle Epoque».

L'auteur

Elles sont deux, Liliane, récemment décédée  et Laurence Korb, sous le nom de plume de Claude Izner à imaginer, dès 2003, les enquêtes de Victor Legris, jeune  libraire de la rue des Saint Père. L'aînée, successivement monteuse de cinéma puis bouquiniste et la cadette qui, après des études d’archéologie, devient bouquiniste  elle aussi,  ont l’envie d’écrire en commun et publient  dans la collection Grands Détectives de 10/18, une douzaine de titres autour des enquêtes de Legris.  Elles sont  également  les auteurs de quelques romans et livres pour la jeunesse.

LE LECTEUR
Formé à l'École Régionale d'Acteurs de Cannes, Olivier Chauvel a travaillé au théâtre, entre autres, avec Marion  Bierry, Jacques Weber (dans Cyrano de Bergerac) et Bernard Sobel, et au cinéma avec Claude Chabrol (L'Ivresse du pouvoir) ou encore D. Moll. Lecteur régulier de livres audio et de dramatiques Radio, il est également auteur de fictions pour France Inter.

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