Les enfants qui mentent n’iront pas au paradis.
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Thème
Gabriel, écrivain, la quarantaine, brisé, épuisé par une rupture douloureuse, rencontre Catherine, la cinquantaine, institutrice de son fils.
Catherine est mère de 3 enfants, dont un fils au parcours difficile. Elle loue des déguisements pour amateurs de « soirées branchées », pour boucler ses fins de mois.
Femme engagée, libérée, elle va séduire Gabriel.
Le sexe avec un grand « S », tout est possible…
Gabriel va se laisser emporter. Il s’installe même au cœur de la famille de Catherine.
L’histoire va évoluer vers des sentiments plus forts.
Points forts
Ce roman, sous forme de nouvelles, se lit facilement.
L’écriture est légère, insolente, provocatrice.
Au delà des scènes érotiques, de jolis messages de tendresse se profilent. Gabriel chemine doucement vers une forme d’apaisement.
Quelques réserves
De nombreuses scènes érotiques se succèdent, faisant passer au second plan des sujets qui pourraient être intéressants : politique, vie parisienne, vie personnelle, écriture…
Encore un mot...
Les pratiques sexuelles auraient-elles une couleur politique ? Catherine lance le débat : « tu savais que la lubricité est l’invention d’un bourgeois très à droite ? Les gens de gauche échangent tellement de théories qu’ils en oublient de baiser ». Direct et à méditer...
Une phrase
- « Gabriel est né deux fois : comme tout le monde lors de sa naissance et quand son fils est venu au monde. En fait non, il est né qu’une fois, le jour de la naissance de son fils. »
- « Aucun livre, aucune musique, aucun tableau ne feront revenir celui qu’on aime et qui nous quitte. A présent Gabriel est un passeur qui va faire circuler du rêve, de la folie, du désir, de l’inspiration. Il fait un beau métier».
L'auteur
Nicolas Rey est né à Evreux le 8 mai 1973. Il est romancier, scénariste, chroniqueur et acteur.
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