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Thème
Ghislain de Diesbach disserte sur le savoir-vivre dans les différentes circonstances de la vie des gens du monde: diners en ville, transports, église, restaurants etc; sur les relations avec telle ou telle catégorie d’interlocuteurs: domestiques, pauvres, membres du clergé, animaux etc; ou dans les divers rapports mondains .
Points forts
Le dessin de couverture est exquis.
- Les rappels historiques concernant les divers aspects du savoir- vivre sont bienvenus et documentés.
- De nombreuses pointes d’humour viennent égayer l’affaire.
- La plume est agréable et spirituelle.
Quelques réserves
Diesbach a déjà écrit un « nouveau traité de savoir-vivre » en 1972; mais pour ce qui concerne le 2014, je ne vois rien de nouveau dans ce traité-là.
L’introduction, « un pays sans savoir vivre », qui décrit assez justement la situation actuelle, laisse espérer un développement adapté à la vie d'aujourd'hui. Or cet ouvrage s’adresse à un public très marginal, les « gens du monde », dans des situations plus ou moins anachroniques comme les bals mondains, les dîners élégants, la messe du dimanche à Versailles etc...
Manifestement, l’auteur regrette les comportements anciens (vouvoiement, baise-main, ouvrir la portière …) et n’en propose pas de nouveaux.
Ce monsieur reste finalement dans son monde et gagnerait à sortir un peu de chez lui, malgré son grand âge. Il éviterait ainsi d’affirmer (p. 255) : « Il n’y a d’ailleurs plus de pauvres en France »...
Encore un mot...
Diesbach affirme très justement que tout est fondé sur une réciprocité. Dans la même perspective - sauver ses propres meubles et ceux d’en face - j’aurais préféré voir transposer cette étude, par exemple : dans les "quartiers", avec un rappeur en casquette à l’envers, avec une gonzesse en niquab, dans un cybercafé en compagnie de quelqu’un qui n’arrête pas de téléphoner, après deux heures d’attente au téléphone avec la touche étoile etc...
L'auteur
Ghislain de Diesbach a fait sa carrière dans l’assurance et parallèlement dans les lettres. Ses nombreux opus sont essentiellement consacrés à l’histoire, souvent par le biais de la biographie où il se voit reconnu; il a notamment obtenu le grand prix de la biographie de l’Académie française.
Ils viennent de sortir
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