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Thème
En s’appuyant sur des recherches et notamment sur des données statistiques collectées auprès de nombreux organismes dans les pays les plus divers, depuis l’après-guerre, l’auteur propose un bilan très documenté de « l’économie du bonheur », au terme duquel elle suggère des pistes de réflexion.
Points forts
Une documentation très approfondie, une analyse cadrée de tout ce matériel, des conclusions intéressantes - et néanmoins inquiétantes - pour l’avenir.
Quelques réserves
La limite économique de la définition du bonheur – mais c’est le principe d’un tel ouvrage.
Une étude désincarnée sur du matériel humain.
Une écriture pas toujours très claire.
Encore un mot...
Claudia Sénik présente en chiffre des notions dont nous avons l’intuition : la croissance n’apporte que peu de « bonheur », l’espoir d’augmenter son revenu fait du bien, un deuil se supporte mieux après plusieurs années, on ne se remet pas du chômage etc.
Elle pose en terme statistique le problème finalement très complexe de la croissance (dont nous européens aurions atteint le sommet), et qui influe peu sur le bonheur; et de la décroissance (vers laquelle nous nous dirigeons), qui entraîne énormément de malheur.
Une phrase
La phrase clé se trouve p. 9 : « Ainsi les phénomènes qui expliquent pourquoi la croissance ne rend pas heureux constituent aussi des arguments contre le renoncement à la croissance ».
L'auteur
Chercheuse en économie, Claudia Senik enseigne à l’université de Paris Sorbonne et à l’Ecole d’économie de Paris. Elle est une des spécialistes internationales de l’économie du bien-être et de l’économie comportementale.
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