Si vous n'avez pas peur d'être amené à réfléchir...
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Découvrir sous un troisième visage, Jack London (1876-1916), qui est , de mon point de vue, avec Faulkner, Steinbeck et Tennessee Williams, l'un des fleurons du trèfle à quatre feuilles, des plus grands écrivains américains du 20° siècle: après le Jack London chantre de la nature -"L'Appel de la forêt", "Croc Blanc"-, et l'auteur de ce chef d'oeuvre que constitue, dans le genre initiation à la vie, "Martin Eden", découvrir donc le Jack London grand reporter photographe qui, de 1900 à 1916, a rapporté des quatre coins du monde des clichés coups de poing, mais aussi d'une qualité esthétique exceptionnelle.
Points forts
- Qu'il s'agisse de la description de la misère soumise, dans la société anglaise de l'ère post-victorienne, à la révélation de l'univers des lépreux de l'île de Molokaï, en passant par les ravages du tremblement de terre de San Francisco en 1906, London photographe, c'est l'alliance de la simplicité dans la démarche et de la force dans le résultat. Ces photos valent mieux que la plupart des discours.
- Il y a dans ces clichés une compassion pudique qui, en plusieurs occasions, vous prend aux tripes. C'est un hymne à la dignité humaine.
- Comme disait Brassens, "un don sans technique n'est rien qu'une sale manie". Manifestement, London avait intériorisé toutes les connaissances techniques qu'il avait accumulées sur le matériel qu'il utilisait. Avec l'art -c'est le cas de le dire- d'en tirer le maximum. A travers, par exemple, l'utilisation, dans ses portraits, de la technique de la contre-plongée.
Quelques réserves
Je n'en vois pas.
Encore un mot...
Vous n'oublierez pas de sitôt certaines de ces photos. Et vous vous direz peut-être que notre époque si décriée n'est, après tout, pas pire que les autres...
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