De l'influence du lancé de minibar sur l'engagement humanitaire
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Thème
Après une nuit houleuse dans les bras d'une DJ allumée, où le minibar de la chambre d'hôtel atterrit sur une voiture, Arthur, journaliste critique de rock dans un quotidien, se voit rétrogradé par mesure disciplinaire à la rubrique infos générales. Il se retrouve chargé d'un reportage dans un camp de sans-papiers afghans, et écope d'un coup de matraque d'un CRS qui veut empêcher son enquête. Au sortir du coma, toujours flanqué de son ami Hassan, il devient sans le vouloir icône et martyr du journalisme, parraine et héberge chez lui Daoud, l'un des réfugiés afghans, qui le dorlote. Et puis débarque, inopinément, Marzia, la soeur de Daoud....
Points forts
1/ une histoire pour le moins originale, drôle, burlesque, rocambolesque avec des événements en cascade tel un jeu de dominos... le titre en est un bon résumé !
2/ une écriture tonique, vivante et pour le moins imagée,
3/ un sujet d'actualité entre défense de la cause des sans-papiers, et des policiers qui ne font pas dans la dentelle avec des interventions musclées et peu politiquement correctes...
4/ tous les ingrédients d'un bon divertissement, en ajoutant à la galerie de portraits l'ex femme d'Arthur, ambitieuse qui ne sait qu'hurler contre son ex, leur fille ado qui ne sait que râler et jurer, un éditeur qui fleurant un bon coup encourage Arthur à écrire son histoire, et une happy end....
Quelques réserves
En fait, les points faibles sont les défauts des qualités :
- histoire loufoque et déjantée, des personnages souvent caricaturaux avec pas mal de clichés...
- des références "rock" en pagaille, qui certes sont indissociables du personnage d'Arthur puisque c'est sa passion, mais qui finissent par lasser ceux qui n'ont pas cette culture-là,
- on part dans des délires qui font sourire au début puis qu'on finit par avoir du mal à suivre...
- un ton parfois trop familier surtout chez l'ado qui ne peut commencer une phrase autrement que par p....n.
Encore un mot...
A lire au premier degré, sans se fatiguer les neurones: c'est à la fois drôle et improbable. Très bien pour échapper à la sinistrose et à la grisaille ambiante, mais on n'en gardera pas un souvenir impérissable.
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