Contre la bienveillance
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Thème
Où va l’Europe et plus particulièrement la France, écartelée entre ses aspirations humanitaires et une réalité économique, politique et sociale divisant ceux qui la composent ? Comment s’y prendre aujourd’hui pour réconcilier les pays européens avec ceux qui les gouvernent ? Le concept de nation est-il compatible avec L’Europe de Schengen?
Points forts
Yves Michaud ne se contente pas d’énumérer ce que nous savons tous : la désaffection du plus grand nombre pour les politiques. Il construit, point par point, le programme d’une reconstruction de l’idée de nation, avec ce qu’elle comporte de devoirs pour les citoyens et d’obligations pour les élus.
Sans jamais tomber dans le réquisitoire, Contre la bienveillance ne se borne pas à dresser un constat mais ouvre des pistes, qu’elles ressortent du domaine de la réflexion ou de celui de l’action gouvernementale.
Quelques réserves
Aucun. Un essai qui se lit d’une traite.
Encore un mot...
Une analyse en profondeur du fonctionnement desdémocraties occidentales affrontant d’un côté le spectre du terrorisme et de l’autre la montée d’un populisme accusant Bruxelles de tous les maux.
Une phrase
- La première, plus que cynique : L’homme de notre temps ne pleure pas. Il pleurniche. Il ne compatit pas, il s’émeut. Il n’est pas généreux, il fait des dons défiscalisés.
- Une seconde phrase, visant plus spécifiquement l’aimant permanent qu’est la France: une communauté doit être choisie pour ses principes explicites, pas pour ses vitrines et ses guichets.
L'auteur
Normalien, reçu premier à l’agrégation de philosophie, Yves Michaud, docteur en lettres et sciences humaines, a été professeur de philosophie à Berkeley, Edimbourg, Sao Paolo et Paris. Il est l’un des concepteurs de l’Université de tous les savoirs et s’intéresse plus particulièrement à l’esthétique et à la philosophie politique. Contre la bienveillance est son dix-huitième livre.
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