Seul sur Mars
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Thème
Mark (Matt Damon) a la chance de faire partie des astronautes américains qui viennent fouler aux pieds pour la troisième fois la planète Mars. Mais il a la malchance de manquer la navette du retour. Ses équipiers ont embarqué dans le vaisseau en l’oubliant. Quand ils s’en rendent compte, ils sont déjà loin. Tout seul, perdu dans l’espace où personne ne peut l’entendre crier, Mark doit faire face à deux défis : montrer à la terre qu’il n’est pas mort et tenter de tenir le plus longtemps possible avant qu’un jour, on revienne le chercher.
Points forts
- Tourné dans le plus grand studio d’Europe, en Hongrie, et dans les paysages désertiques de Jordanie, dont la couleur se rapproche le plus de celle de Mars, bénéficiant des conseils scientifiques des techniciens de la NASA, « Seul sur Mars » est un hymne magnifique à la conquête de l’espace. Gageons que la NASA pourra convaincre plus facilement les décideurs de reprendre les voyages habités après le triomphe du film.
- Mark, dont le métier d’origine est la botanique -une chance dans son malheur- multiplie les initiatives pour survivre jusqu’à faire pousser des pommes de terre en plein désert rouge.
- La production n’a pas lésiné sur la distribution. Si Matt Damon est seul sur Mars, le spectateur est en bonne compagnie avec sa chef Jessica Chastain (vue dans « Interstellar ») qui l’a abandonné, et le reste de l’équipage, Kate Mara (« House of Cards »), Aksel Hennie (« 24 heures chrono »), Sebastian Stan (« Captain America »), qui tentent de revenir le chercher. Dans les bâtiments de la NASA, sur terre, on trouve Jeffe Daniels (« The Newsroom »), Kristen Wiig (« Mes meilleures amies »), Chiwetel Ejiobor (« 12 years a slave »), Sean Bean (« Game of Thrones »), qui, eux, tentent de gérer la tempête médiatique mondiale provoquée par l’abandon de l’astronaute…
Quelques réserves
Bien que le film soit adapté du roman d’un programmateur informatique, Andy Weir, qui nourrit une passion pour la physique quantique, la mécanique orbitale et l’histoire des vols habités, on n’est pas à l’abri d’erreurs grossières relevées par des scientifiques, bien que spectateurs enthousiastes. Par exemple, la tempête du début du film est impossible sur Mars où règne un calme inhumain…
Encore un mot...
Même seul et perdu sur une planète inconnue, l’ingéniosité de l’homme se révèle sans limites, première leçon du film.
Et voici la deuxième : l’espace est la prochaine aventure de l’humanité. Et si ce formidable film relançait la conquête spatiale ?
Une phrase
Ou plutôt deux:
- « J’ai bien réfléchi et maintenant j’en suis sûr : je suis foutu. » Première phrase du journal de bord de Mark et premières minutes d’un film qui dure deux heures quinze pour tenter de le récupérer.
- "J'ai colonisé Mars. Prends ça dans les gencives, Neil Amstrong!" Autre phrase…
L'auteur
Là où il donne sa pleine mesure, Ridley Scott, cinéaste britannique âgé de 77 ans, c’est dans la démesure. Il suffit de citer « Gladiator ». Mais on l’aime aussi dans des films au sujet plus contemporain comme « Thelma et Louise ». Ou dans des thrillers à grand spectacle comme « American gangster » ou « Mensonges d’Etat ». Cet homme a besoin d’espace et de frissons, c’est pourquoi il a réalisé « Alien », « Blade Runner » et « Prometheus ». Et maintenant « Seul sur Mars » : mise en scène grandiose, spectacle et sensations garantis.
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