Saint Laurent

De
Bertrand Bonello
Avec
Gaspar Ulliel (Yves Saint Laurent), Jérémie Renier (Pierre Bergé), Léa Seydoux (Loulou de la Falaise), Louis Garrel (Jacques de Bascher)
Notre recommandation
5/5

Infos & réservation

Thème

Une décennie de la vie d’Yves Saint Laurent : de 1967 à 1976. Un portrait du créateur mais aussi de son époque.

Points forts

-  Une distribution impeccable, Ulliel en tête, qui incarne toute la souffrance de Saint Laurent, perdu dans ses addictions sexuelles, narcotiques et spiritueuses.

-  Bonello casse le code linéaire du biopic, avec brio. Il filme avec une vraie force l’Epoque Saint Laurent, tout en exprimant une forme de tendresse face à la déchéance de son héros.

- La Femme est aussi au cœur de ce biopic, comme instrument de travail mais surtout comme pilier essentiel dans la vie de Saint Laurent.

- La nuit parisienne est retranscrite à merveille, dans tout ce qu’elle peut offrir de débauche et de tentations.

-   La bande son, tantôt magnétique, tantôt lyrique.

Quelques réserves

Une relative longueur.

Encore un mot...

Bonello dresse un portrait magistral d’un artiste éternel : intense, noir et profond.

L'ultime scène illustre brillamment le malaise existentiel d'Yves d'être Saint-Laurent

L'auteur

Bertrand Bonello, déjà auteur de 5 longs et de plusieurs courts métrages, s’attaque au mythe Saint Laurent. Très bien accueilli à Cannes, son film n'a pas été loin de la Palme d’or, malgré une production compliquée, du fait notamment des attaques de Pierre Bergé; ce dernier adoubant l’autre version du biopic, réalisée par Jalil Lespert, et sortie au début de l’année. Nous éviterons, dans cette chronique, toute comparaison entre les deux réalisations.

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