La Fille et le Fleuve
Infos & réservation
Thème
Alors qu’il se promène près d’un plan d’eau où il travaille comme serveur dans un bar attenant, Samuel sauve Nook du suicide. C’est le coup de foudre. Mais entre les angoisses existentielles de Nook et les frustrations journalistiques de Samuel, leur relation est difficile. Alors qu’ils roulent en vélo dans Paris, Samuel meurt des suites d’un accident. Il se retrouve dans les Limbes. Nouk se met en tête de le faire revenir de chez les morts. Elle va user de l’entremise d’un vendeur de journaux qui souhaite mourir pour rejoindre la femme qu’il a aimée…
Points forts
- Une fantaisie fantastique d’un imaginaire, d‘une culture et d’une intelligence compensant largement le manque de moyens.
- Une alternance subtile d’humour et d’émotion.
- Des couleurs, des noirs et blancs, des décors, des cadrages soignés.
- Des images superbes de Paris et de la Seine.
- Le plaisir de découvrir une jeune auteure de talent et originale.
Quelques réserves
- Certains passages manquent de liant.
- Malgré ses indéniables qualités, la Fille et le Fleuve reste un film certes visible par tous mais, quand même, ce qu'on appelle un film d’auteur. Un créneau qui peut irriter et nécessite une forme de “lâcher prise” pour y adhérer.
Encore un mot...
La réalisatrice interroge avec fantaisie la Vie, l’Amour et la Mort. Mais aussi le manque, le lien et l’absence, Des questions éternelles. La légèreté avec laquelle elle aborde ces thèmes est un véritable baume dans une époque abreuvée d’un compassionnel exacerbé et à tout propos. Où le deuil “se fait” et non plus “se porte”. Une nuance qui n’est pas que sémantique.
Une phrase
La fonctionnaire des Limbes : “Techniquement vous êtes mort sans être vraiment mort”.
L'auteur
Inspiré de son court-métrage Le Fleuve Seine(2012), La Fille et le Fleuve est le deuxième long métrage d'Aurelia Georges. Le précédent, L’Homme qui marche, s’était attiré un réel succès et de nombreux prix dans les festivals du monde entier.
Née en 1973 à Paris, diplômée de La Fondation Européenne pour les métiers de l’Image et du son (Femis), Aurelia Georges fut en outre co-présidente de l’ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) de 2008 à 2010.
Ajouter un commentaire